Bona Makes you sweat

“Bona makes you sweat s'inscrit dans un parcours dont les dernières étapes furent le quatuor américain SSSB (David Sanborne, Joe Sample (clavier des Crusaders), Brian Blade (batteur de Wayne Shorter et de Johnny Mitchell), l'album tout en finesse avec Gerald toto et Lokua Kanza, Toto Bona Lokua. Dans ce nouvel album enregistré à Budapest au club A38, Richard Bona renoue avec l'esprit des jams ou des descargas, ces enregistrements live des maîtres de la salsa. La dimension live de cet album lui donne un côté frais, chaleureux, humoristique, un trait de caractère du bassiste camerounais qui se révèle un véritable showman. On y retrouve ici toute la vigueur de sa basse (trop négligée dans ses précédents albums) : sa dimension sensuelle, pulsée, ample, imprévisible en dialogue jouissif avec la batterie du cubain Ernesto Simpson notamment « Djombwe » . Parfois purement jazz, parfois latin jazz ou afro jazz, l'album explose sous l'impulsion de musiciens comme le percussionniste colombien Samuel Torres ou se plonge dans la méditation dans des titres dépouillés piano/voix (Kivu & Suninga). Bona makes you sweatcomes after main steps of Richard Bona's musical career : his experience with the American quartet SSSB (David Sanborne, Joe Sample (keyboard of Crusaders), Brian Blade (drummer of Wayne Shorter and Johnny Mitchell), and wonderful album Toto Bona Lokua (light and complex) recorded in trio with Gerald Toto and Lokua Kanza. In this live released at club A38 in Budapest , Richard Bona expresses here the spirit of jams or descargas, improvised sessions of salseros in the 1940s. The live dimension of Bona makes you sweat gives the fresh, warm and humorous dimension of Richard Bona'music, wonderful bassplayer and showman. We find there the vigour of his bass (too much neglected in his previous albums): its sensual, pulsed, ample, unpredictable dimension in brilliant dialogues with Cuban Ernesto Simpson's drums, especially in "Djombwe". Sometimes purely jazz, sometimes Latin jazz or Afro jazz, the album explodes at instigation of musicians as colombian percussionnist Samuel Torres or plunges into meditation in piano / voice dialogues (Kivu and Suninga). ”