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“390.580~km² - 14.546.314~h - Capitale : Harare”

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La Musique zimbabwéenne comprend des styles folk et pop, en grande partie basés sur le (ou la) mbira joué par les shona. Un festival de musique annuel du Zimbabwe a lieu chaque année dans le Pacifique Nord-Ouest des États-Unis. Les styles urbains du Zimbabwe sont le Chimurenga, la jit, le Sungura et le tuku music . Mais le pays vit également au rythme des musiques importées comme la rumba congolaise, le soukouss , le rock, le hip hop, le kwaito , le RnB et la pop.

La musique shona

En voie d’extinction dans les années 1930, la musique shona incarnée par le jeu de mbira a bénéficié du « roots revival » des années 60 et 70, et gagné un public international grâce à des artistes comme Dumisani Maraire, Ephat Mujuru, Kwenda, Stella Chiweshe, Chartwell Dutiro, Beauler Dyoko, Cosmas Magaya, Musekiwa Chingodza, Hakurotwi Mude, Chiwoniso Maraire, Baba Maraire, Lora Chiorah-Dye Tute Chigamba, Wilfred MaAfrica et bien d’autres.

La ou le mbira , forme de piano à pouces doté de 32 lames, se joue dans divers styles dont le « Mbira DzeNjari », un genre musical populaire de la zone frontière à l’Est du Zimbabwe. Pendant la guerre de libération des années 1970, des étudiants de l’Université de Washington ont enregistré des musiciens de premier plan comme Mombo Chiwanza et Nyika Musabayana Zimunya auteur du single « Adzimai Garaimwandichema » (Gramma Records). On peut citer d’autres groupes de Mbira DzeNjari comme MbiraDzenharira, Maungira Enharira et Mbira Dzechirorodziva. La mbira est traditionnellement jouée dans les musiques de cérémonie pour invoquer les esprits.

Années 1980 : Jit, Sungura, Chimurenga

Le jeu de mbira a été transposé à la guitare par Thomas Mapfumo et Jonah Sithole qui lancent dans les années 1970 le Chimurenga, musique de lutte contre le régime de Ian Smith. Thomas Mapfumo devient une icône du Zimbabwe nouvellement indépendant avant de devoir s’exiler pour avoir dénoncé la corruption du régime de Robert Mugabe.

Le Sungura se popularise à la même période grâce au chanteur Joe Ephraïm leader du Sungura Boys composé d’artistes majeurs comme John Chibadura (guitare) Simon Chimbetu (guitare et chant) Naison Chimbetu, Ronnie Chataika, Michael Jambo (batterie), Joe Ephraim (guitare), Moïse Marasha (basse), Never Moyo (guitare lead), Bata Sinfirio (rythme guitare) et System Tazvida (guitare et chant). Leur succèdent au milieu des années 1980 les Khiama Boys comprenant System Tazvida (guitare rythmique), Nicholas Zakaria (lead guitare), Alick Macheso (Basse), Silas Chakanyuka (Batterie) et Zacharie Zakaria (guitare rythmique). Nicholas Zakaria, le leader, poursuit une carrière toujours active dans les années 2000. James Roderick Chimombe, s’est rendu populaire par ses ballades romantiques et son jeu de guitare (style drum and bass).

La mbira a été utilisée dans la jit par des artistes comme Chris Berry et son groupe Panjea qui ont eu plusieurs disques de platine au Zimbabwe et au Mozambique et ont intégré aux musiques traditionnelles divers styles comme le hip-hop et le dancehall). La jit est dominée par des artistes comme Robson Banda and the New Black Eagles, the Four Brothers et The Bhundu Boys qui s’offrent une carrière internationale dans les années 1990/2000.

Années 1990/2000 : Tuku, nouvelles voies du gospel et rumba congolaise

Les années 90 ont été dominées par Leonard Dembo, les Khiama Boys, le vétéran Simon Chimbetu, Alick Macheso, Tongai Moyo et Somadhla Ndebele. La star de la décennie est Leonard Zhakata qui monte un grand projet musical avec les Frères Maungwe, Zhakata et Thomas Makion.

La décennie 2000 est caractérisée par une lutte pour le leadership de la scène Sungura entre les deux superstars Alick Macheso et Tongai Moyo. D’autres artistes s’imposent à la même période comme Joseph Garakara, Present Amuli et Daiton Somanje. Oliver « Tuku » Mtukudzi est un artiste prolifique qui joue une fusion de multitude de styles appelé la tuku music appuyée par des textes forts.

La rumba congolaise et le soukouss se sont imposés au Zimbabwe avec des artistes comme Simon Chimbetu et Leonard Karikoga Zhakata.

Le gospel est devenu populaire dans les années 1980 avec des stars comme Jordan Chataika Freedom Sengwayo, Mechanic Manyeruke and Jonathan Wutawunashe, la première star du gospel suivis dans les années 1990 de . Brian Sibalo et Manyeruke Mechanic, Ivy Kombo – Moyo and Carol Mujokoro of the EGEA Gospel Train. A la fin des années 1990, s’impose Charles Charamba, qui mêle gospel et sungura

Bulawayo : Jazz et kwaito

La région dominée par les Ndebele du sud-ouest du Zimbabwe, y compris la ville de Bulawayo, a joué un rôle déterminant dans le développement de la musique zimbabwéenne.
Dans les années 1940 et 1950, un style de jazz régional est popularisé par August Musarurwa et African Dance Band. Son titre « Skokiaan » fut repris par de nombreux musiciens de jazz américains dont Louis Armstrong.

Dans les années 1950, le guitariste George Sibanda s’impose sur la scène africaine et Dorothy Masuka, compositrice du tube «~Pata Pata~» est une actrice majeure de la scène jazz sud-africaine, Dans les années 1980, l’artiste ndebele Lovemore Majaivana s’impose sur la scène nationale sans oublier Black Umfolosi et Cool Crooners à la carrière internationale, , Insingizi Majahawodwa Ndlovu, Sandra Ndebele, Lwazi Tshabangu, Go Boyz, Achuzi, Beate Mangethe, Vusa Mkhaya, Revenge Afrika et Ramadu.

La scène de Bulawayo fortement influencée par l’Afrique du sud voit l’avènement dans les années 1990/2000 du kwaito avec des artistes comme Go-Boyz en 1996 et d’autres groupes comme les GTI, Achuzi, Amagangsters, Khuxxman et Mbekezeli Mpofu alias PoZee.

*Source : wikipedia

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

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