au carrefour de plusieurs civilisations, Europe, Afrique, Maadagascar, les Seychelles ont intégré dansz leur patrimoine musical l’héritage musical françcais (contredanses, chants romans), africain et malgache (sega, moutya et sokwe).
Petites mais dynamiques dans l’organisation de leurs structures musicales, les Seychelles possèdent de nombreuses associations et organisent des tournées pour leurs groupes dans les îles voisines, équipées en instruments par le Japon, les Seychelles ont développé un séga original intégrant des rythmes traditionnels. Grâce à la part active joué par le musicologue et musicien David André, le patrimoine musical de l’archipel a été sauvegardé sur plusieurs compilations références et de nombreux artistes contribuent à le maintenir vivant et à le moderniser. )
Dans les années 1960, Douglas Cedras, l’ancien animateur vedette de la SBC (Seychelles Broadcasting corporation) est considéré comme un
des artistes les plus représentatifs de la chanson populaire seychelloise avec le titre «~Un baiser doux~».
Marqué par le kanmtole (son père fut violoniste au sein d’un groupe de ce style), Jean Ally intègre cet héritage à la chanson populaire dans les années 1970 en compagnie de Champsy Accouche et interprète ballades et segas. France Orredy s’impose comme compositeur et guitariste au sein du groupe Rosario, proposant de nombreux titres de segas. Paquerette Labrosse et Ken Accouche se rendent populaires par des textes croquant avec humour les travers de la vie quotidienne. David Philoe et son Essay Quatre se taille une place de premier choix dans le monde du sega. Multi-instrumentiste, John Wirtz porte le patrimoine musical jusque sur les scènes kenyanes tandis que Georgie Romain dit Pye se fait connaître dès les années soixante au sein d’un groupe culte, les Blue Bachelors. Mickey & Buccaneers se rend populaire au sein de la jeunesse seychelloise tandis que Thomas Alexie prend la direction du Conservatoire National de Victoria, succédant à David André. Joseph Louise a enregistré plus d’une quinzaine de 45 tours de sega, Stanley Beaufond est un des compositeurs références de la chanson populaire seychelloise et Marie Cécile Médord a été sélectionnée au grand concours de la chanson pour l’année de la femme en 1975.
Dans les années 1980 s’imposent un certain nombre d’artistes comme Patrick Victor, qui s’inspire du moutia, musique à base de tambours et de chants chorals masculins alternés jouée la nuit lors de fêtes fortement arrosées d’alcool. Il a été suivi dans cette voie par Jean-Marc Volcy, son ancien guitariste et Joennise Juliette qui s’intéresse également au kanmtole, musique de cour du XVIIIe siècle à base de banjo, de guitare et d’accordéon. Sous l’influence grandissant du reggae, les Seychelles ont même développé un style bien à elles, le mouggae, fusion de moutia, de séga et de reggae diffusée au Canada par l’Equator Band basé au Québec.
En 1999,les auteurs compositeurs Ralph Amesbury et John Vital ont créé le groupe «~Seychelles All Stars~» donnant à entendre le large éventail de styles de l’archipel.
En Octobre 2012, l’archipel accueille le Festival Kreol destiné à promouvoir des artistes vétérans comme Flossel Marengo, Patrick Victor et John Witz tandis que de nouveaux artistes font leur apparition comme le reggaeman Elijah, qui sort l’album Sedev à l’occasion du festival. Le hip hop et le reggaeton font également leur apparition avec des artistes comme Genesis The Ruckus.
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