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“Le chaâbi est un genre musical algérien né à Alger au début du XX° siècle. Šaʿabī signifie "populaire" en arabe, c'est l'un des genres musicaux les plus populaires d'Algérie. Il dérive de la musique arabo-andalouse.”

En 1946, El Boudali Safir, le directeur littéraire et artistique de Radio Algérie pour les émissions en langues arabe et kabyle, désigna des musiques provinciales dont faisait partie le medh sous le nom générique de « populaire » dans la langue française mais ce n’est qu’après l’indépendance de l’Algérie et lors du premier colloque national sur la musique algérienne qui s’est tenu à Alger en 1964 que la dénomination officielle et définitive de chaâbi a été adoptée. Le mot chaâbi a fait son entrée dans les dictionnaires de la langue française grâce à la reprise de la chanson « Ya Rayah » de Dahmane El Harrachi par Rachid Taha. Cette reprise a eu un succès mondial. Elle a même été chantée dans plusieurs langues.
On retrouve le chaâbi au Maroc, en Egypte, en Tunisie…

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Le chaâbi utilise pour ses compositions les mêmes modes musicaux de la nouba algéroise : moual, zidane, âraq, ghrib, jarka, reml maya, sika, mezmoum et le mode sahli qui n’existe pas dans la musique arabo-andalouse. On le retrouve seulement dans la musique populaire citadine. À Constantine, ce mode musical s’appelle r’haoui et en orient-arabe nahawand.

Le chaâbi utilise les formes traditionnelles de la nouba : ouverture tushiyya, chants istiḣbâr, inqilâb, mṣaddar ou darj, inṣirâf, khlâṣ ; ainsi que du aroubi et du madh, mais il a également ses propres formes telles que le qṣîd et le baytwṣyâh.

Instruments

Le chaâbi utilise les instruments de musique suivants : deux instruments à percussion à savoir la derbouka et le tar mais aussi le mandole algérien, l’ alto et le banjo (généralement dans l’orchestre chaâbi, nous avons un banjo guitare et un banjo ténor), ney sans oublier le qanûn.

Les altistes de l’arabo-andalou et du chaâbi utilisent toujours leur alto à la verticale. Quant au mandole, il a remplacé la kouitra (instrument de la musique arabo-andalouse algérienne). Il n’est pas rare d’entendre aussi le piano. En revanche, aucun instrument électrique n’est admis, hormis parfois le clavier pour son côté pratique.

Interprètes

El Hadj M’Hamed El Anka
Hadj M’rizek
Hsissen
El Hachemi Guerouabi
Mahboub Bati
Mohamed Sergoua
Abdelkader Chaou
Amar Ezzahi
Boudjemaâ El Ankis
Cheikh El Hasnaoui
Dahmane El Harrachi
Hamid Bedjaoui
Kamel Messaoudi
Maâzouz Bouadjadj
M’Hamed Bourahla
Youcef Abdjaoui
Reda Doumaz
Sid Ali Lekkam
Slimane Azem
Kamel Bourdib
Matoub Lounès
Mohamed Zerbout
Luc Cherki
Samir Choubane
Lili Labassi
Abderahmane El Koubi
Kamel Aziz
Abd Errahmane Ould Zmirli
Mouhamed Ladoui
Lounès Khaloui
Lani Rabah

Chanteuses

Reinette l’Oranaise (1918-1998)

*Source: wikipedia

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À propos de l'auteur

Nago Seck

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