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“Le Danço Congo ou danse du Capitaine Congo est actuellement une des danses et un des styles musicaux les plus populaires de Sao Tome e Principe. La danse et le rythme puisant directement dans l'héritage bantu ont été véhiculés par les Angolares, ces commmunautés d'esclaves descendant des Angolais. Le texte ci-dessus est sous licence libre (CC-BY-SA)

Sao Tome and Principe: Music from Sao Tome

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Cette musique interdite pendant la période coloniale car jugée trop africaine se jouait et se dansait en plein air. Elle rassemblait une trentaine de danseurs sous la conduite du capitaine, accompagné du logozo (gardien de roza), du anso molé (ange qui meurt), de deux anso canta (anges chanteurs), de deux «~pre-pau~» (jambes de bois, deux danseurs juchés sur des échasses) , de 4 fous, d’un sorcier, d’un «~djablo~» (diable), de 4 joueurs de tambours , le reste étant assuré par 4 danseurs jouant du canza. Les groupes modernes ont intégré à la formule traditionnelle une danseuse étoile. Le danço congo raconte l’histoire d’un homme mort qui laisse sa plantation à ses fils et comme ceux ci s’avèrent incapables de gérer la plantation, ils font appel au capitaine Congo mais d’autres personnages interviennent comme le diable , le sorcier , le logoso dans un scénario qui met en scène des rapports de force, des meurtres, etc… Comme les défilés de samba, le danço congo obéit à un scénario que les danseurs et les musiciens développent pendant des heures. Ce style a notamment inspiré des groupes comme Africa Negra.

Source : International de l’Imaginaire N° 14 – 1990. p27/28. Maison des Cultures du Monde.

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Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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