La société Discorama Production a vu le jour dans un garage du quartier de Montgaillard (Saint-Denis de La Réunion) à l’initiative de Jean-François Naulleau et Claude Viel en 1988 en démarrant par une activité de distribution des productions musicales avec un réseau de 150 points de vente sur l’île de La Réunion. L’activité de production a démarré un an plus tard avec la sortie de deux albums : l’album du groupe folklorique Créolie (Séga et maloya de la Réunion), et le premier CD de Na Essayé qui lance le malogué (Oté la sère). En 1991 sort Sézon, le premier album du groupe de fusion maloya/jazz, Sabouk, suivi de Komié tan enkor du groupe de seggae mauricien Racin’Seggae, de Persée Poliss de Patrick Persée et de Mon paradi de Zanzibar. Ensuite sont signés des artistes de fusion comme Filipp Barret (Sea of rhythms), Fenoamby, le groupe malgache adepte du salegy (Fenoamby), Ziskakan (10 zan puis 4 ti mo), Lo Rwa Kaf (Somin galisé), Jacqueline Férréol (Tôles rouillées), Baster (Lorizon kasé) et les groupes mauriciens, Coulouce, Natty Bongo et Kaya (Zistwar révoltan). En 1992, Discorama produit un des premiers groupes de rap réunionnais, R-Groove (Lady Sandy), suivi dans les années 2000 de Atepelaz (Réunionnais et fier de l’être) et C.E.D.C (Somnifrero). Certains albums atteignent un niveau international comme Aster de René Lacaille et le double album jazz fusion, La vérité brute, de Prof Jah Pinpin Quartet.
Discorama s’attache également au patrimoine en rééditant les albums de Michel Adélaïde et de Luc Donat et en collaborant aux projets patrimoniaux du Pôle Régional des Musiques actuelles sur des artistes comme Alain Peters (Parabolér) et Henri Madoré (Le dernier chanteur de rue). Discorama s’est lancé dans des achats de licences d’albums réunionnais produits en métropole : Kaskasnikola et Soley glasé, deux albums de Ziskakan (Polygram), Tri la Ritron de Jacqueline Farreyrol et le Groupe Folklorique de La Réunion (Auvidis), La légende de Kalou Pilé (Sony)…
Discorama effectue aussi un important travail éditorial avec quelque 1.000 œuvres déposées à la SACEM.
Source : Discorama
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.