La notion de musique classique africaine telle que nous la définissons fait référence à plusieurs genres :
– Aux répertoires lyriques ou historiques, aux musiques de cour et aux virtuoses qui ont multiplié les interprétations de ces répertoires et les ont enrichi. (ensemble lyrique du sénégal, musique de cour du Rwanda, ensembles instrumentaux nationaux, etc…)
– Aux compositions combinant forme classique occidentale ou arabe (orchestre symphonique, choeurs classiques, quatuors , quintettes classiques) : on peut ainsi citer les compositeurs comme Fela Sowande , Tunde Jegede, Ray Lema, Seydina Wade, Todd Matshikiza, Dabiré Gabin ,Jean-Luc Trulès, les formations (orchestre Symphonique kimbanguiste par exemple, Panafrican orchestra du Ghana, lSoweto Choir Quartet, etc…).
– De nombreuses oeuvres sont le fruit de rencontres avec des artistes classiques occidentaux ou arabes comme Adama Dramé et le pianiste classique Marc Vella (Continents), le guitariste et compositeur Seydina Wade et la violoncelliste classique Hélène Billard (Samme et Reene), le koraiste Ballaké Sissoko et le violoncelliste classique de Vincent Segal (Chamber Music et At Peace), Ray Lema, Adama Dramé et l’’Orchestre symphonique de Sundsvall (Dream of the Gazelle) , Youssou Ndour et l’orchestre cairote de Fathy Salam (Egypt), etc…
– La passion de l’opérette et de l’opéra a également gagné de nombreux pays qui l’ont adopté et adapté : ainsi Madagascar s’est pris de passion pour ces genres musicaux avec des artistes comme Ludger dans les années 1950 (pour l’opérette) et Jean-Luc Trulès dans les années 2000, compositeur de trois opéras de l’Océan Indien.
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