“Cet essai, sous la direction de Saliou NDour, tente de poser un certain nombre de questions et se présente en définitive comme une invite à la réflexion et à l’action : il analyse les logiques d’actions plurielles et différentes dimensions qui sous-tendent la construction du fait musical au Sénégal, produite par plusieurs pôles d’acteurs interagissant entre des structures contraignantes et une relative autonomie. Il pose la question, dans une industrie musicale marquée par de profondes mutations socioculturelles et socioéconomiques, de la cohabitation problématique entre « informel de la musique » et processus de « formalisation ». Selon lui, l’industrie musicale, en expansion, est dès lors appelée à s’organiser selon un cadre véritablement formel. Est également abordée la question des droits d’auteur à travers les règles de rémunération et leur application est alors instamment posée. Il passe en revue la politique culturelle de l’Etat, ainsi que les liens, selon diverses modalités, entre champ musical et politique.”
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