L’objectif premier d’Herbert Pepper fut d’inventorier et de sauvegarder les expressions musicales africaines. Jusqu’en 1948, pour recueillir sur le terrain pièces musicales et chants, il a pour seul outil son savoir-faire de musicien : il transcrit d’oreille. Par la suite, il bénéficie d’un magnétophone qui devient bientôt le moyen indispensable d’enregistrer fidèlement musiques et chants, puis, en laboratoire, de les transcrire, de les analyser, et d’en
conserver une précieuse trace matérielle. Soucieux d’organiser au mieux la collecte, le classement et la conservation de ces centaines d’heures d’enregistrement, le chercheur élabore au fil de ses missions un protocole qu’il consigne dans un manuel. Grâce à cette méthode qui impose une description minutieuse des documents, les archives sonores constituées par Herbert Pepper et Pierre Sallée de 1960 jusqu’en 1974 restent aujourd’hui, pour la plupart, identifiables.
Langue : Français
Nombre de pages : 47
L’exposition a été réalisée sous la direction scientifique de :
Nolwenn Blanchard, socio-anthropologue
Stéphanie Nkoghé, Maître de conférences en anthropologie à l’université Omar Bongo de Libreville
Louis Perrois, ethnologue, Directeur de recherche honoraire à l’IRD
Bernard Surugue, Directeur de recherche à l’IRD
Exposition réalisée d’après la thèse de Nolwenn Blanchard « Identité culturelle et patrimoine immatériel :
la collection sonore constituée par Herbert Pepper au Gabon (1954-1966) », université Lumière Lyon 2,
Centre de Recherche et d’Études Anthropologiques, 2011.
Exposition conçue par la Mission culture scientifique et technologique de l’IRD :
Marie-Lise Sabrié et Benjamin Poupin
Sommaire
5 – Préface
6 – Genèse
12 – La musique pour langage
18 – Les outils, le discours et la méthode
22 – Une collecte globale
28 – Harpes, tambours, xylophones et sanzas
36 – Une démarche novatrice
42 -Une intuition visionnaire
46 – Biographie
47 – Bibliographie, discographie, filmographie
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