Une enfance difficile
Né en 1953 à Umzinto, KwaZulu-Natal, ajuteur, compositeur, guitariste, Shiyani Ngcobo se lance dans la musique à l’âge de 13 ans, adoptant le maskanda, folk zulu lorsque son frère aîné Khetuwise lui fait découvrir le titre traditionnel « Sevelina ». Contrairement aux textes classiques de maskanda valorisant la virilité zulu, Shiyani Ngcobo choisit d’évoquer les problèmes sociaux de la communauté zulu, ayant lui même grandi auprès d’un père alcoolique qui buvait l’argent familial et n’envoyait pas ses enfants à l’école.
Cours de maskanda
Dans les années 1970, Shiyani Ngcobo quitte sa famille, rejoint Johannesburg, poursuivant sa passion en amateur tout en multipliant les petits boulots. Installé ensuite à Kwa Makutha, près de Durban, il se marie et décroche en 1989 un concours de maskanda à l’Université du Kwazulu Natal. Il enseigne bientôt ce style musical et s’engage dans une carrière professionnelle.
Le bluesman zulu
En 1997, sa renommée le mène en France, à Nantes où il est baptisé le bluesman zulu. Sa carrière internationale décolle alors : il se produit en Norvège, au cameroun, en Malaisie en 2000 où il rencontre son futur producteur, Ben Mandelson. Son titre «~Asihlale Phansi~»” efigure en 2002 dans la compilation Roots And Ancestors Vol 1 puis deux ans plus tard dans l’album produit par Andy Kershaw, More Great Moments of Vinyl History . Shiyani Ngcobo tourne la même année au Royaume Uni , au Danemark, en Belgique en Allemagne et en Suisse. En 2007, il s’offre une apparition au Carnegie Hall’s Zankel Theater, aux États-Unis et trois ans plus tard s’offre une tournée aux Pays Bas avant de disparaître à Durban en février de l’année suivante.
Pour acheter le CD, cliquez sur le lien amazon à droite de la page.
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.