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Au début du siècle, dans l’hiragasy, la sodina est associée à divers instruments comme le violon, le piano et la trompette. Elle dialogue également avec les percussions de l’île comme le langaraona (caisse claire) et l’amponga-be (le gros tambour) ainsi qu’avec la valiha (cithare).
Dans le style ba gasy lancé dans les années 1940, elle se marie avec la guitare. Sous l’impulsion de Rakoto Frah puis de Nicolas Rakotovao alias Vatomanga, elle dialogue avec des instruments comme le saxophone et les voix. Mais la sodina a aussi sa vie propre. «~Souvent à Madagascar~», explique Nicolas Rakotovao, figure montante de la nouvelle génération, «~la sodina se joue en trio. On s’attaque à des thèmes très courts puis on laisse place à l’improvisation marquée par de petites lignes mélodiques. Les trois joueurs de sodina ont chacun un rôle particulier : le premier assure une ligne de basse, le second lui répond et le troisième fait les solos~». Embarquée dans toutes sorte d’aventures musicales par le grand maître Rakoto Frah, son jeu évolue avec Nicolas Rakotovao. Ce jeune saxophoniste/flûtiste a débuté dans le milieu du jazz fusion avec Solomiral avant de rejoindre le quintette de Tony Rabeson. Vatomanga donne à sa sodina des inflexions orientales et jazz par une attaque des notes proches du sax. «~J’aime le côté improvisé du jazz mais je suis également passionné par les flûtistes bara, une ethnie du sud~», avoue-t-il. «~Leurs mélodies jouées en mineur ont des connotations arabes~». Avec Totty du groupe Solomiral, il a entamé un étonnant dialogue entre basse et sodina, mariage de la terre et de l’air. Seta Ramaroson, également saxophoniste de jazz, l’a adopté. Instrument de l’ethnie royale merina (d’origine indonésienne), la sodina est devenu au fil des années un instrument populaire présent dans de nombreux styles de l’ile. Au début du siècle, dans l’hiragasy, la sodina est associée à divers instruments comme le violon, le piano et la trompette. Elle dialogue également avec les percussions de l’île comme le langaraona (caisse claire) et l’amponga-be (le gros tambour) ainsi qu’avec la valiha (cithare).
Dans le style ba gasy lancé dans les années 1940, elle se marie avec la guitare. Sous l’impulsion de Rakoto Frah puis de Nicolas Rakotovao alias Vatomanga, elle dialogue avec des instruments comme le saxophone et les voix. Mais la sodina a aussi sa vie propre. «~Souvent à Madagascar~», explique Nicolas Rakotovao, figure montante de la nouvelle génération, «~la sodina se joue en trio. On s’attaque à des thèmes très courts puis on laisse place à l’improvisation marquée par de petites lignes mélodiques. Les trois joueurs de sodina ont chacun un rôle particulier : le premier assure une ligne de basse, le second lui répond et le troisième fait les solos~». Embarquée dans toutes sorte d’aventures musicales par le grand maître Rakoto Frah, son jeu évolue avec Nicolas Rakotovao. Ce jeune saxophoniste/flûtiste a débuté dans le milieu du jazz fusion avec Solomiral avant de rejoindre le quintette de Tony Rabeson. Vatomanga donne à sa sodina des inflexions orientales et jazz par une attaque des notes proches du sax. «~J’aime le côté improvisé du jazz mais je suis également passionné par les flûtistes bara, une ethnie du sud~», avoue-t-il. «~Leurs mélodies jouées en mineur ont des connotations arabes~». Avec Totty du groupe Solomiral, il a entamé un étonnant dialogue entre basse et sodina, mariage de la terre et de l’air. par Sylvie Clerfeuille
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