“Cette étude tente de faire le point sur les tentatives de reconstitution d'un patrimoine culturel dans un contexte court et difficile. Elle a en effet été réalisée sur un territoire où les citoyens dans le passé ont été privés non seulement de la liberté de mouvement mais aussi de la libre pratique de leur propre culture. Dans certains cas, ils ont été forcé de pratiquer la culture du maître. A partir de 1990, date de l'auto-détermination qui a permis à la Namibie d'accéder à l'indépendance, le pays a œuvré à la reconstruction du patrimoine culturel autochtone de la nation. Cette entreprise s'est effectuée dans des conditions difficiles, en dépit de la volonté et de la motivation du gouvernement à soutenir cet effort. Les moyens financiers mis à la disposition de ceux qui sont engagés dans ces recherches sont rares et quand les subventions existent, elles ne couvrent pas parfois le coût de l’ensemble du projet. Depuis l’indépendance, le gouvernement a entrepris de nombreuses réformes et projets dans ses différentes institutions. Il est encore difficile d'estimer à ce jour, le temps restant très court, les efforts de collectage et de récupération des cultures autochtones.”
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