Si l’afrofuturism est le plus souvent associé à la science-fiction, il peut également englober d’autres genres spéculatifs tels que l’afro-fantasy, la fantasy, l’histoire alternative et le réalisme magique, et se retrouve également dans la musique.
Ytasha L. Womack , auteure de Afrofuturism : The World of Black Sci-Fi and Fantasy Culture, le définit comme « une intersection entre l’imagination, la technologie, le futur et la libération ». Elle poursuit avec une citation de la commissaire d’exposition Ingrid LaFleur, qui le définit comme « une manière d’imaginer des futurs possibles à travers le prisme de la culture noire ». Kathy Brown paraphrase le travail de Bennett Capers de 2019 en affirmant que l’afrofuturism est une question de « réflexion prospective et rétrospective, avec un passé et un présent pénibles, mais toujours tourné vers l’avenir ». D’autres ont affirmé que le genre est « fluide et malléable », alliant technologie, culture africaine et « autres influences ».
Parmi les œuvres afrofuturistes phares, on peut citer les romans de Samuel R. Delany et Octavia Butler ; les toiles de Jean-Michel Basquiat et d’Angelbert Metoyer , et la photographie de Renée Cox ; le jazz avant-gardiste cosmique de Sun Ra Arkestra ; le mythe explicitement extraterrestre de Parliament-Funkadelic de George Clinton ; Earth, Wind and Fire, avec son symbolisme afrocentrique explicite, ses tenues de scène audacieuses et ses visions optimistes de la souveraineté noire ; le partenariat d’Herbie Hancock avec Robert Springett et d’autres artistes visuels, tout en développant son utilisation des synthétiseurs. On peut également citer The Jonzun Crew, Warp 9, Deltron 3030, Kool Keith et le super-héros de Marvel « Black Panther ».
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