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“Titres :
01. Ateléni - 4:46
02. Ago Helou (Reprise) - 3:36
03. Agogo - 3:10
04. Adjivi - 3:48
05. Djomido - 2:53
06. Omogue - 3:42
07. Plus jamain ça - 2:42
08. Ijoya - 3:07
09. Hommage - 3:35
10. Olodjobi - 4:03
11. Kpede - 4:09
12. Mama - 3:31”

Depuis ce 17 septembre 2020, la discographie du groupe béninois Les Teriba a un nouveau-né. « Ateléni », c’est l’intitulé de ce nouvel album qui s’ajoute aux deux autres sortis en 2006 et 2012. La qualité de l’œuvre justifie le temps mis à sa cuisine.

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12 titres qui célèbrent la vie à travers des thématiques sur le bien-être de la femme, de la jeune fille et de l’enfant. Mais au milieu de thématiques engagées, il y a de la place pour l’ambiance. Quelques titres tirés au sort par le public ont été exécutés au cours de la soirée de présentation au « Lieu Unique » à Fidjrossè (Cotonou) ce 17 septembre, par le groupe, avec l’accompagnement de leur guitariste et arrangeur Gabriel Henry (Gaby). Les invités s’en sont délectés à en redemander. La qualité du travail est aussi saluée par d’autres artistes de la musique béninoise présents, comme Athanase Dehoumon de Gangbé Brass Band, Assy Kiwa, Zeynab, Sergent Markus.

 

A la découverte de « Ateléni »

Le premier morceau donne son titre à l’album. « Ateléni » (titre éponyme) signifie en langue Yoruba : invocation de Dieu et gratitude à son endroit. « Ago hélou », le deuxième titre, est chanté en langue Fon. Avec des paroles comme « notre terre est une femme », une métaphore pour dire combien la femme est au centre de la société. Ce titre est une ode à la femme. Le refrain reprend une chanson de Sagbohan Danialou qui met en garde tout homme qui bat les femmes.

Il s’en suit « Agogo » chanté en Yoruba. Cette chanson exhorte les parents à envoyer les filles à l’école plutôt qu’à les soumettre à l’exploitation. Le quatrième titre « Adjivi » qui signifie « enfant » en langue Goun s’inscrit dans le même registre tout comme « Plus jamais ça », un autre titre de l’album, en dénonçant la maltraitance des enfants, le viol des petites filles, l’infanticide. On y retient que les enfants sont à protéger et non à maltraiter car ils représentent l’avenir d’une nation.

 

 

« Djomido » en fongbé « laisse-moi » dénonce les rumeurs. « Omongué », chanté en Yoruba parle de l’irresponsabilité de certains hommes qui délaissent leur femme pour pervertir de jeunes filles au dehors. Une exhortation au sens de responsabilité.

« Idjo ya » est une invitation à la danse, à la joie, dans la même veine que « Olodjobi » qui célèbre la vie, les naissances.

« Hommage » est le neuvième titre de l’album et est un hommage à Serge Ologoudou, regretté Manager du groupe arraché à leur affection ainsi qu’à celle des acteurs du showbiz béninois. Une chanson douce et mélancolique avec de belles paroles.

 

« Kpèdé kpèdé » qui signifie en langue Fon « petit à petit » est une invite à la patience. Et enfin « Mama », chanté en langue Yoruba, qui est un hommage aux mères en raison de tout ce qu’elles représentent pour l’homme dans son existence, dans sa construction.

 

Source : https://www.awaleafriki.com/les-teriba-ateleni-3e-album-et-plus-de-maturite-musicale/

 

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À propos de l'auteur

Eric Azanney

Eric Azanney

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