Dès l’âge de 7 ans, la jeune kinoise compose et interprète les chansons religieuses. encouragée par son père qui lui offre une guitare. Elle s’initie au chant dans la chorale de son école à Kinshasa avant de s’installer à Kisangani, une ville du Centre-Est du pays : elle y rencontre des professionnels dont Antoine Ndongala, responsable du studio Kabako (et fils du fondateur du groupe Singa Mwambe) qui l’aident à développer son goût pour la musique, la danse, le théâtre et le cinéma.
Découvertes RFI
A 15 ans, Céline Banza intègre l’Institut National des Arts de Kinshasa où elle se spécialiste en musicologie. Avec trois étudiants de l’Institut, elle forme bientôt le groupe « Banza Musik » et en 2017 participe à l’émission « The Voice Afrique francophone » où sa voix entre folk et soul fait sensation. Les propositions s’enchaînent : elle rejoint bientôt l’équipe coachée par A’Salfo de Magic System, joue dans le court métrage Tamuzi, puis compose « Tere Mbi » (« mon corps » en langue Ngbandi), un titre féministe pour la pièce de théâtre Trois femmes en colère. Deux ans plus tard, ce titre lui vaut le prix Découvertes RFI zet un passage au festival Jazz Kif à Kinshasa et Brazzaville.
Praefatio
Le 10 janvier 2020, sort un nouveau single intitulé « Na Mileli » (« s’apitoyer sur son sort » en Lingala), une chanson qui relate l’histoire d’un échec sentimental. Le 8 janvier 2021, son premier album de 13 titres « Praefatio » , sorti sous le label Bomayé Music, voit sur le titre « Départ » le featuring du rappeur français Youssoupha. Une rencontre entre hip hop, soul, et folk. Ses titres profonds évoquent des thèmes comme le désarroi des enfants des rues (« Sur le pavé ») , le corps des femmes objet de fantasme des hommes ou la ville Kinshasa dans sa réalité et son quotidien. Elle chante azussi bien en ngambi qu’en français et en lingala.
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