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“Né au début des années 1950, le Kadongo Kamu est un genre musical urbain à base de guitare basse, inspiré des musiques traditionnelles ganda à base de endongo (harpe du peuple baganda) et de la rumba congolaise. Le texte ci-dessus est sous licence libre (CC-BY-SA) ”

Kampala Sound,the [Uganda]

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la basse, reine du Kandongo kamu

Le mot «kadongo Kamu » est un terme Ganda qui signifie « guitare ». Le kadongo kamu repose sur le jeu de guitare basse sur lequel se greffent d’autres instruments. Le kadongo kamu puise dans la musique traditionnelle ganda à base de rythmes de tambour basse et de danse appelés Bakisimba.

Les pionniers du genre

Les pionniers du genre, imitèrent à la basse les rythmes syncopés des tambours et le jeu de l’endongo. Ils adaptaient en fonction des villages où ils se produisaient les rythmiques et diffusaient des messages spirituels pour l’essentiel qu’ils modifiaient selon leurs auditoires ou chantaient des textes parfois teintés d’humour sur la pauvreté, la souffrance, la mort, les problèmes de la vie. Le pionnier du kadongo kamu est Fred Masagazi qui lance le genre dans les années 1960 et se rend populaire par ses chants à valeur éducative et sa célébration de l’indépendance en 1962. Dan Mugula, Christopher Sebadukka, Fred Ssebatta et Elly Wamala comptent parmi les fondateurs du genre.

Les années 1970 : désert musical :

Dans les années 1970, la scène musicale souffre de la politique répressive d’Idi Amin Dada et les musiciens de kadongo Kamu, grands chroniqueurs sociaux sont persécutés. Des artistes comme Chrizestom Ssebuziba, Leo N. Ssekamanya et Gerald Kaboggoza s’imposent néanmoins à cette période et font perdurer le genre.

Walumbe Zaaya

Dans les années 1980/1990, ils sont suivis par Herman Basudde puis Fred et Paul Sebatta Kafeero, figures de proue des années 90 avec leur titre «~Walumbe Zaaya~». Si certains artistes comme Fred Sebaale et Mathias Walukagga arrivent à résister dans les années 2000, le genre est éclipsé par la pop et ne demeure populaire que dans la région de Bunganda. Disparu en 1999, Bernard Kabanda est un des seuls artistes ougandais à avoir popularisé ce genre sur la scène internationale.

Source : http://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Kadongo_Kamu&action=history

Adapté et traduit de l’anglais par Sylvie Clerfeuille

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Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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