Fiche:
Miquéu Montanaro (France): auteur-compositeur, flûte, ocarina, flageolet, accordéon, galoubet-tambourin
Konomba Traoré Kaboré (Burkina Faso): auteur-compositeur, balafon, kora, percussions
Miquéu Montanaro
Né le 13 août 1955 à Hyères, dans le Var, en France, Miquéu Montanaro est un auteur-compositeur et multi-instrumentiste (flûte, saxophone, ocarina, flageolet, accordéon, galoubet-tambourin). Titulaire du D.E. en musiques traditionnelles, il enseigne la musique d’ensemble en stage, atelier ou master class.
Fondée en 2001, la Compagnie Montanaro dont il est directeur artistique développe des projets de création dans le domaine des musiques improvisées, nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde. Spécialisé dans le cross-over, ce collectif est constitué d’un noyau de musiciens réunis autour de Miquèu Montanaro : Baltazar Montanaro-Nagy (violon), Laurence Bourdin (vielle à roue), Serge Pesce (guitare accommodée), Fabrice Gaudé (percussions) Amanda Gardone et Estelle Amsellem (contrebasse), Carlo Rizzo (Percussions), Nagy Niké (performances plastiques-voix), Gyöngyi Écsi (voix-Slovaquie), François Rossé ( piano), Éléonore Weill (flûtes, chant), Roxane Martin (harpe) le groupe Vujicsics (musique hongroise), Bujàk Andor (cuivres et bracs) et Pukkai Attila (cymbalum)…
Konomba Traoré
Né en 1947 à Samogohiri au Burkina Faso, dans une famille Sénoufo, Konomba Traoré, diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), Chevalier de l’Ordre National du mérite, fut Préfet, Maire intérimaire, Secrétaire Général de la Mairie de Ouagadougou et Directeur du Centre National d’Artisanat d’Art. Virtuose du balafon, Konomba Traoré est aussi auteur-compositeur, chanteur, musicologue, professeur de musique traditionnelle, et facteur d’instruments traditionnels (balafon, kora, donzo ngoni, djembé)…
Membre de la confrérie des Féticheurs du Konon, du Komo et du Wara., deux sociétés secrètes différentes, et se montre comme un farouche défenseur des traditions culturelles africaines.
Il porte un prénom, du reste très rare, qui lui a été donné par le Konon, le fétiche de son père, quand celui-ci avait prédit sa naissance future et le jour-même de sa naissance. Il symbolise donc le fils du fétiche dont il est une réincarnation.
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