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“L'oud est un instrument de musique à cordes pincées très répandu dans les pays arabes, en Turquie, en Grèce, en Azerbaïdjan, en Arménie et en Afrique de l’Est. Son nom vient de l'arabe al-oud (signifiant "le bois"), terme transformé en Europe en laute, alaude, laud, liuto, luth. En Extrême-Orient, il a probablement inspiré le pipa chinois, et le biwa japonais. . Luth à manche court, il a été l'objet d'ouvrages de référence des musicologues musulmans de l'époque médiévale. L'oud a comme points communs avec le luth le nombre de cordes et la forme de l'instrument, mais il n'a pas de frettes. ”

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L’oud a son berceau à Babylone, vers 1800 avant J.C, comme celui découvert sur un bas-relief du temple d’Hammourabi par le chercheur Irakien Anwar Rachidi1. Présent chez les Assyriens, il apparaît en Égypte où on le retrouve dans la tombe d’Ahmôsis (1500 av. J.-C.). Pendant la première civilisation pharaonienne, les Égyptiens ont utilisé le luth pour leurs cérémonies et pour leurs fêtes.
Le barbat est un instrument de musique ancien d’origine perse ; après le tambûr, c’est le plus vieil instrument à cordes en Iran, remontant en 800 av. J.-C. Son invention est attribuée à Barbad et al-birbat serait sa forme arabisée. Après que l’islam se fut implanté en Iran, l’instrument fut amené dans l’Empire Omeyyade et il s’est propagé ensuite dans tout le Moyen-Orient et le Maghreb, faisant de ces pays le berceau du luth oriental : le oud. Ce dernier, rénové par Zalzal Mansour (mort en 791), possédait un manche plus court séparé (au départ) d’une caisse plus grosse, comme l’instrument actuel.

Instrument soliste de la musique arabe par excellence, l’oud est aussi employé comme basse mélodique ou rythmique dans les ensembles instrumentaux, à moins qu’il n’accompagne un chanteur. Il en va de même pour la musique turque et iranienne. Mais il est aussi en ces contrées, un instrument très populaire, et se prête à tout le répertoire folklorique. De même, en Grèce ou en Arménie, il est plutôt cantonné à cette musique festive.
Il est adopté en Afrique de l’Est où le taarab à la fin du XVIII° siècle est introduit dans cette région et à zanzibar par le sultan omanais Saïd Bargash mais on le retrouve également dans l’Océan Indien et en particulier aux Comores où le taarab a été popularisé par les comoriens revenus de Zanzibar dans l’archipel dans les années 1950.

sources : Wikipedia et afrisson

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Sylvie Clerfeuille

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