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“Cette chanteuse du groupe Simentera fait aussi une carrière solo. elle a été profondément marquée par Voz di Cabo Verde et le grand chanteur de morna, Bana. Cette chanteuse du groupe Simentera fait aussi une carrière solo. elle a été profondément marquée par Voz di Cabo Verde et le grand chanteur de morna, Bana.”

Raiz

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ITW de Tete Alinho – St Louis du Sénégal – février 2000

Vous sentez-vous l’héritière de Cesaria Evora ?

La grande référence en matière de Morna, c’est Bana. C’est lui qui enregistrait des CDs. Cesaria, elle, chantait dans les bars, elle était connue dans un cercle limité. Au Cap-Vert, la référence est partout, pas concentrée sur un seul artiste. Il y a les gens qui font la sérénade, qui créent l’ambiance musicale. La référence pour moi, c’est Voz di Cabo Verde, le groupe où Bana chantait…

Y-a-t-il une émergence des chanteuses capverdiennes au Portugal et aux USA ?

Il y a beaucoup de gens partout qui chantent en créole. Les gens qui viennent du Cap-Vert, ceux qui sont nés à l’étranger. Cesaria a contribué au succès des musiques capverdiennes mais aussi Simentera dont je fais partie.

Comment devient-on chanteuse au Cap Vert. Y-a-t-il une école de chant ?

Il n’y a pas d’école de musique au Cap-Vert. C’est une manière d’être : on chante, on danse comme on boit. C’est quelque chose qui grandit avec nous. On le prend dans le lait de la maman, dans le corps, l’âme. J’ai commencé à chanter à l’age de huit ans à Mindelo. J’ai chanté un peu à l’étranger, partout. Après avoir passé dix ans avec Simentera, j’ai pensé que c’était le moment de faire une carrière en duo avec Mario à la guitare.

Travailler en groupe et en duo, c’est une autre façon de travailler ?

Avec Simentera, je travaillais plus au niveau des chœurs. C’est une musique d’ensemble. Travailler avec Mario, jouer une heure et demi, moi en train de chanter et de jouer les percussions, lui à la guitare, c’est un échange plus personnel, plus intime. Notre musique est faite pour les clubs.

Sylvie Clerfeuille ITW de Tete Alinho – St Louis du Sénégal – février 2000

Vous sentez-vous l’héritière de Cesaria Evora ?

La grande référence en matière de Morna, c’est Bana. C’est lui qui enregistrait des CDs. Cesaria, elle, chantait dans les bars, elle était connue dans un cercle limité. Au Cap-Vert, la référence est partout, pas concentrée sur un seul artiste. Il y a les gens qui font la sérénade, qui créent l’ambiance musicale. La référence pour moi, c’est Voz di Cabo Verde, le groupe où Bana chantait…

Y-a-t-il une émergence des chanteuses capverdiennes au Portugal et aux USA ?

Il y a beaucoup de gens partout qui chantent en créole. Les gens qui viennent du Cap-Vert, ceux qui sont nés à l’étranger. Cesaria a contribué au succès des musiques capverdiennes mais aussi Simentera dont je fais partie.

Comment devient-on chanteuse au Cap Vert. Y-a-t-il une école de chant ?

Il n’y a pas d’école de musique au Cap-Vert. C’est une manière d’être : on chante, on danse comme on boit. C’est quelque chose qui grandit avec nous. On le prend dans le lait de la maman, dans le corps, l’âme. J’ai commencé à chanter à l’age de huit ans à Mindelo. J’ai chanté un peu à l’étranger, partout. Après avoir passé dix ans avec Simentera, j’ai pensé que c’était le moment de faire une carrière en duo avec Mario à la guitare.

Travailler en groupe et en duo, c’est une autre façon de travailler ?

Avec Simentera, je travaillais plus au niveau des chœurs. C’est une musique d’ensemble. Travailler avec Mario, jouer une heure et demi, moi en train de chanter et de jouer les percussions, lui à la guitare, c’est un échange plus personnel, plus intime. Notre musique est faite pour les clubs.

Sylvie Clerfeuille

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Sylvie Clerfeuille

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