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Eclats de Chaâbi – Le blues de la casbah

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Zina Daoudia – Le chaâbi euphorique – 1er déc. 2017 – 20h

Rachid Taha chante Dahmane El Harrachi – 2 déc. 2017 – 20 h

Kamel Aiz et Youcef Benyghzer – Hommage à Amar Ezzahi – 3 déc. 2017 – 17h30

Le chaâbi euphorique avec Zina Daoudia (Maroc)

Une des plus grandes stars du chaâbi marocain perçue comme un symbole de la femme marocaine moderne et indépendante.

Zina Daoudia a su se faire une place dans le coeur des mélomanes du monde grâce à des paroles vraies et des rythmes entraînants dont il est difficile de se lasser.

Unique femme du milieu artistique maghrébin à maîtriser la aïta (cri ou appel, style « rurbain » sulfureux des Cheikhates), elle a aussi la particularité d’être populaire auprès des jeunes autant que des aînés – en attestent ses millions de vues sur le net.

Elle s’est même initiée au violon, dont elle joue excellemment, afin de prouver qu’elle pouvait faire aussi bien et même mieux que les hommes dans un art considéré par beaucoup comme leur apanage. Sa virtuosité et sa voix entêtante sont parvenues à enchanter diverses scènes d’Europe et d’Amérique et lui ont valu de côtoyer de grands noms de la chanson maghrébine et orientale.

Née en 1977 à Casablanca, Zina Daoudia, rencontre son auditoire très jeune : à seulement 9 ans, elle chante déjà en public. Qu’importe l’opprobre ! Elle persévère, enchaînant les performances lors des saisons de mariages et autres célébrations. Sa témérité lui vaut d’être remarquée par un chanteur de raï qui s’éprend de sa voix et lui fait enregistrer, sous le nom de Cheba Zina, son premier album raï, incluant des titres à succès comme La Ya Amel, Rah Li Rah, Chrabe El Katel ou encore Majnouna Bik. Le triomphe est quasi immédiat. Daoudia se lance alors dans la musique chaâbi et s’impose comme la concurrente d’artistes chevronnés tels que Stati, Senhaji ou Daoudi. C’est alors qu’elle change de nom pour devenir Zina Daoudia.

Rachid Taha (France- Algérie) chante Dahmane El Harrachi

Un cas original dans le paysage musical français qui échappe à toutes les étiquettes, et en premier lieu à celle de chanteur « world ».

Ni cheb du raï, ni artisan du chaâbi, ni rocker destroy, ni technoïde platiné… mais tout cela à la fois, et surtout lui-même. Avec de solides références et un discours qui tient la route. Cofondateur en 1981 du fameux groupe Carte de Séjour – ce natif de l’Oranais, berceau du raï, y jette les bases d’un rock arabe illuminé par des fragments de « raïté » –, héros avec Khaled et Faudel du légendaire concert « 1, 2, 3 Soleils » qui rassembla en 1998, à Bercy, plus de 16 000 spectateurs, Rachid Taha s’est frotté depuis à bien d’autres styles, comme la techno. Et a imposé sa marque avec la reprise d’anciens succès chaâbi, amorçant le début d’une reconnaissance à ce qu’il a nommé « la culture de l’exil », celle des immigrés de la première génération. Ses deux albums Diwân avaient compilé, avec succès, des compositions de Dahmane El Harrachi, Hadj El Anka, Akli Yahyaten, Nass El Ghiwane et Farid El Atrache. Il nous offre en exclusivité un spectacle entièrement bâti autour des titres les plus emblématiques de Dahmane El Harrachi, auteur de Ya Rayah, disparu en 1980.

Hommage à Amar Ezzahi avec Youcef Benyghzer & Kamel Aziz (Algérie)

Un des plus grands talents du « néo-chaâbi » algérois: Kamel Aziz.

Et ce trentenaire a déjà une longue carrière artistique derrière lui, d’abord éclose au sein d’associations de musiques arabo-andalouses telles que celle des Beaux-Arts d’Alger et d’Essendoussia. Au départ plutôt réceptif au blues-rock et au flamenco, Kamel Aziz s’est mis sur les rails de la musique classique algérienne, apprenant à jouer de presque de tous les instruments : violon, mandole, oud, piano, qanoûn, rbab, et même derbouka. Déployant à l’étude une ardeur sans relâche, il acquiert une grande maîtrise du mandole dont il deviendra un virtuose d’exception, sans pour autant négliger le chant. Les vrais connaisseurs ont vite reconnu en lui un digne héritier du légendaire Amar Ezzahi, disparu le 30 novembre 2016, auquel Kamel rendra un vibrant hommage.

Une des étoiles montantes du style cher à la casbah: Youcef Benyghzer, qui assure la première partie, et dont le talent a été récompensé par divers prix.

En ouverture :

Sur les pas d’un ermite (vie et oeuvre d’Amar Aït Zaï, dit Amar Ezzahi) Récit de vie, musique, chant, peinture et illustration, écrit et interprété par Fayçal Bellatar.

Lieu : Institut du Monde Arabe

1 Rue des Fossés Saint-Bernard

75005 Paris

Tél : 01.40.51.38.38

Métro : Jussieu / Cardinal Lemoine / Maubert Mutualité

Communication :

Claire Lextray

Tel : 06 07 91 47 07

E-mail : claire.lextray@orange.fr

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