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“Akalé Wubé, c’est l’histoire d’une rencontre improbable : celle qui va réunir, à quarante ans de distance, de jeunes Parisiens et le son typique du Swingin’ Addis des seventies. En octobre 2008, cinq musiciens (Paul Bouclier, David Georgelet, Loïc Réchard, Etienne de la Sayette, Oliver Degabriele) se réunissent autour d’un projet fou : s’attaquer au répertoire de l’âge d’or éthiopien, tel que défini par le producteur Francis Falceto à qui l’on doit la série de rééditions "Ethiopiques". Mélange de soul funk désossée et de pop délurée, de rock garage et de jazz vintage, leur télescopage spatio-temporel nous invite au final à un voyage sonore inédit, guidé par le bon sens du groove…”

Akalé Wubé

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Akalé Wubé, une alchimie rétro-futuriste

C’est ainsi, sur la foi de cette alchimie rétro-futuriste, que naît le quintet Akalé Wubé, un drôle de nom emprunté à un thème du redoutable saxophoniste Getatchew Mekurya, une expression un tantinet désuète que l’on peut traduire par « ma jolie » en amharique (une langue éthiopienne), une métaphore poétique qui signifie aussi « beauté de l’âme ».

Depuis, Akalé Wubé a enchaîné les concerts sans relâche, affinant un son à l’ancienne qui résonne dans l’esthétique contemporaine d’une génération de musiciens qui fait valser les étiquettes. Funk, reggae, rock, jazz, tango… « Tout cela se retrouve dans le vocabulaire et l’esthétique des productions éthiopiennes des années 1960/1970. C’est déjà une musique métissée, si bien qu’en s’attaquant à ce répertoire, on peut l’emmener dans toutes les directions…. ». En témoignent leurs enregistrements discographiques : Akalé Wubé (2009), Besetchet (2010) et Mata (2012).

Akalé Wubé et Girma Bèyènè

Lors d’un concert mémorable au Studio de l’Ermitage à Paris (France), en septembre 2015, Akalé Wubé invite Girma Bèyènè, signant ainsi le retour sur le devant de la scène de cette légende de la musique éthiopienne, après un exil aux Etats-Unis et un silence radio qui a duré 25 ans. « Tracks » (émission de télévision culturelle franco-allemande diffusée sur Arte), « Le Monde » et « Libération » (deux quotidiens français) ont relayé cet évènement majeur qui a suscité une grande émotion chez les fans de musique éthiopienne et au-delà. L’aventure ne pouvait pas s’arrêter en si bon chemin…

Sous la direction de Francis Falceto (directeur de la célèbre série Ethiopiques), Girma Bèyènè et Akalé Wubé se sont retrouvés en studio pour immortaliser cette renaissance. Sort début janvier 2017 « Mistakes on Purpose – Ethiopiques 30 », un album présenté lors d’un concert à l’Alhambra à Paris, le 18 janvier 2017, avant-première de leur tournée prévue au printemps de la même année.

Le groupe : Paul Bouclier (trompette, mélodica, percussions, bugle, krar), David Georgelet (batterie), Loïc Réchard (guitare, orgue), Etienne de la Sayette (saxophone ténor et baryton, flûtes, orgue) et Oliver Degabriele (basse électrique, contrebasse)

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Nago Seck

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