L’apala (ou akpala) est une musique yoruba du [Nigeria, à l’origine ] à base de tambours akuba (congas), d’agidigbo (sanza), de gangan (talking drum), de dundun (ensemble de 2 ou 3 talking drums réunis), d’agogô (cloches), de shekere et de claves (paire de baguette en bois cylindriques frappes l’une contre l’autre). L’apala est développé à la fin des années 1930 par les musulmans qui en font une musique purement religieuse : pendant le mois de ramadan, l’apala était utilisé pour réveiller des fidèles à l’aube, afin de prendre le dernier repas avant d’entamer le jeûne de la journée. Musique aux rythmes très complexes, l’apala sera développé par la diaspora qui l’intégrera à la samba au Brésil ou à la rumba à Cuba. ”

L’apala sera popularisé dans les années 1960/1980 par des artistes et groupes, tels que Haruna Ishola, Ayinla Omowura, Ade Olumoko and African Spirit, et bien d’autres encore. Dans les années 2000, il est remis au goût du jour par la jeune génération, dont Musiliu Haruna Ishola, le fils de Haruna Ishola (1919-1983).

Certains artistes, dont King Sunny Ade, fusionneront l’apala à d’autres courants populaires yorubas comme la juju- (à l’origine liée à la vie sociale et politique traditionnelle) et la fuji- (autre musique des musulmans Yoruba).

À propos de l'auteur

Nago Seck

Nago Seck

Laissez un commentaire