Né dans les années 40 à Weldiya, au nord du pays, il rêve de la capitale et suit les pas de Tlahoun Gèssèssè, légende de la scène swing des années 1960 ou de Tamrat Molla qu’il écoute en boucle à la radio. Membre de la Garde Nationale Éthiopienne, il rejoint bientôt le Soul Ekos Band, le groupe de Gétatchèw Kassa, puis ouvre son propre club, le «Stereo Night Club», un petit magasin de musique, l’«Ayalew Music Shop» et fonde en 1973 son propre groupe, le Black Lion Band. Le groupe propose un funk aux accents éthiopiens remplaçant les instruments éthiopiens (washint, krar et kebero, un luth local) par des cuivres, des guitares électriques et une batterie. Il teinte son funk de couleurs éthiopiennes comme le tezeta, forme de blues local et sort chez Kaifa Records des dizaines de tubes comme « Libe Menta Hone » (mon cœur divisé) et « Ewedish Nebere » (avant je t’aimais) , titres d’amour critiquant à mots couverts la dictature de Mengistu arrivé au pouvoir en 1974. Exilé à Denver, dans le Colorado, il est redécouvert en 2018 par le patron du label californien Now Again qui ressorte ses plus grand succès.
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