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Né dans le Sud de Madagascar, le beko est une tradition musicale des pasteurs itinérants Antandroy qui veut dire "ceux qui vivent dans les épines". Ce style chanté originellement en a capella par les les sahiry (groupe de mpibeko ou griots) est très proche du blues. Ce genre musical est aussi pratiqué traditionnellement par les Mahafaly un autre peuple du Sud de l’île très proche des Antandroy.”

Le beko des origines utilise une technique qui s’apparente au phénomène de « tension / détente ». Deux chanteurs y interprètent un chant en duo où la performance vocale apparaît au grand jour : lors de la tension, les chanteurs contractent la gorge en la pinçant pour laisser résonner la voix dans l’aigu, et lors de la détente le texte est émis avec grande vélocité.

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Le beko urbain, représente parfaitement le processus de métissage. Malgré l’influence des hymnes protestants, les techniques vocales restent libres de toute esthétique occidentale. On remarque les techniques du fondu des voix, du huchement ainsi que du tremblement de la voix basse constaté dans le chant varahare et lahimora. Dans le beko urbain, il y a généralement trois voix dont chacune joue un rôle précis.

* Source : http://www.ethnomusicologie.revues.org/

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Nago Seck

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