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Titres:
1. How mpany people
2. I'm gonna dance
3. Black spoon
4. I can't
5. Flowers
6. Real love
7. Julia
8. My man
9. It's too late
10 Who are they ?
11. We have got to
12. Before
13. It hurts
14. Believe
15. I want you back (Bonus track) ”

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Album lisse, emprunt de nombreuses couleurs musicales (pop-rock, blues, soul, reggae), « Billie-Eve » est le troisième album d’Ayo. Il sort donc quatre ans après « Gravity at last », une parenthèse où l’artiste fut tour à tour ambassadrice de l’UNICEF, dépressive, puis enceinte d’une petite fille, véritable renaissance à la fois humaine et artistique…

Enregistré à New York en compagnie de quelques instrumentistes de renommée internationale (Craig Ross (guitariste de Lenny Kravitz), Gail Ann Dorsey (bassiste de David Bowie) et du slammeur Saul Williams) et à Paris avec Mathieu Chedid présent à la guitare sur deux titres, “It hurts” et “Real love”, ce troisième album d’Ayo est donc un clin d’œil à sa fille à naître, Billie-Eve.

L’amour de la soul

Ayo conforte ici ses talents d’artiste soul et donne à entendre toutes les variations d’émotion que confère ce genre vocal : elle hurle de toute sa puissance dans “I’m gonna dance” (dédié à l’émancipation des femmes), gémit dans “Black Spoon” (le rituel de la drogue, référence à sa mère, héroinomane) , devient caressante dans “I can’t” (mix de pop, de rock et de reggae).

Rock façon seventies

Ayo fait également une place de choix au rock. Elle glisse ainsi sa voix tour à tour murmure, sensualité, tendresse entre les riffs façon Hendrix de Craig Ross et les goutte de piano intimiste et délicat dans “How many people” (présenté sur scène pour la première fois à Solidays en 2009) puis l’atmosphère devient déjantée façon seventies dans “My man”. Composé avec George Brenner, co-auteur de son tube “Down on my knees” et interprété par Mathieu Chedid, “Real love” parle quant à lui d’amour, du vrai, du naturel, celui de la filiation, des enfants que l’on porte et qui dure toute la vie.

Soul & Slam

Place également au slam dans “Believe” où la poésie urbaine du slammeur Saul Williams et le contraste des voix et des styles fait merveille : deux timbres, l’un grave, pulsé, l’autre aigu, lisse et soul. Douce cascade fraiche coulant sur une roche brulante. J’ai “joué la guitare électrique et il a parlé, puis on a créé une vibe avec les backing vocals. Saul a écrit sur moi, pour moi, c’était très personnel. Il a été très rapide, c’était bouclé en quinze minutes”, avoue Ayo. (source www.actuamusic.fr)

Michael Jackson : Tribute

Hommage également à Michael Jackson dans “I want you back”. Ayo y prend ici les accents du roi de la pop , lui empruntant l’énergie de sa voix déchirée et sa rage, un mimétisme troublant. “C’était important pour moi de rendre hommage à Michael Jackson, il m’a tellement inspiré dans mon enfance et durant toute ma vie. Reprendre ses chansons, c’est une manière de le garder en vie. Je n’ai pas essayé de changer les arrangements, pourquoi changer une chanson aussi incroyable ? J’ai chanté dans la même tonalité, ma voix peut monter dans les aigus. Certaines personnes n’ont pas reconnu ma voix quand ils ont entendu ma version pour la première fois”.

*Source : www.actuamusic.fr

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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