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“Née le 14 septembre 1980 près de Cologne (Allemagne), d’une mère tsigane et d’un père Yoruba, Ayo est une auteure-compositrice, guitariste et chanteuse naviguant entre folk, reggae, soul, blues, folk-pop et pop-rock intégrant par endroits de la juju ou de l’afro-beat nigérians. Son vrai nom est Joy-Olasunmibo Ogunmakin - Olasunmibo veut dire "celle qui est née à l’extérieur mais qui reviendra prospère" en yoruba… ”

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Un père mélomane

Arrivé dans les années 1970 en Allemagne pour des études et DJ à ses heures, son père, originaire du (Nigeria ), lui transmet sa passion musicale : The Temptations, Pink Floyd, Fela Kuti , The Soul Children, Roberta Flack, Bob Marley, Bunny Wailer, King Sunny Ade , Aretha Franklin, Donna High Tower – pop, soul, reggae, juju, afro-beat… Mais parmi tous ceux-ci, Ayo a un faible pour l’Américain Donny Hathaway, auteur-compositeur, pianiste et interprète de rhythm’n blues, et le Jamaïcain Jimmy Cliff, auteur-compositeur et chanteur de reggae, deux de ses idoles qui vont beaucoup influencé sa musique.

Partie toute petite en vacances au Nigeria, sa grand mère souhaite, comme le veut la tradition yoruba, la garder et l’élever, mais se heurte au refus du père, opposé à ces coutumes. A l’âge de 5/6 ans, Ayo (traduction en yoruba de son premier prénom Joy (« joie ») s’essaie au violon avant d’opter pour le piano à la préadolescence. Plus tard, elle choisit la guitare.

Omar, le soul brother anglais

Munie de cet instrument qu’elle ne quitte plus, Ayo quitte l’Allemagne pour s’installer dans le quartier des Halles à Paris et commence à se faire un nom dans le milieu musical. Bientôt, elle mène une vie de bohème entre la capitale française, Londres et New York, des villes qui vont définir son identité musicale : new soul, jazz, reggae, pop. Mais Paris aura une influence déterminante pour sa carrière : en 2000, elle assure seule à la guitare les premières parties de la tournée de promotion de l’album « Best by Fa » du soul brother anglais Omar, puis « Jamme » en 2004 à l’Elysée Montmartre avec Cody Chesnutt, un Américain d’Atlanta d’origine jamaïcaine amoureux de soul, blues, funk hip hop, rock

« Joyful » (joyeux) : l’album découverte

Il faut attendre 2006 pour découvrir toute la joie de vivre d’Ayo dans son premier opus, »Joyful » (joyeux). Enregistré à New York, cet album laisse entendre diverses influences allant de la soul au reggae en passant par le jazz et le gospel… sans oublier les sonorités tsiganes, l’afro folk acoustique (juju music ) donné par des percussions africaines. Ayo y dit même quelques mots de « pidgin », l’argot anglo-nigérian, héritage de son père Yoruba du Nigeria .

Distribué dans 40 pays, vendu à plus de 450.000 exemplaires en France, plus de 350.000 dans le monde, double disque de Platine en Pologne et double disque d’Or en France, en Italie, en Suisse et en Grèce, « Joyful » fait d’Ayo la révélation française de l’année 2006 avec des nominations aux Victoires de la Musique dans les catégories « Artiste féminine de l’année » et « Meilleur clip » pour « Down on my knees », son méga hit à la mélodie folkreggae.

Live at the Olympia

Son concert du 18 décembre 2006 à l’Olympia fera l’objet d’un DVD, « Live at the Olympia », paru en 2007 chez Polydor / Universal Music France. On y retrouve les titres de l’album et trois inédits, « Africa », « Girls » et « Love », des thèmes sur l’Afrique qui lui est chère, les filles et l’amour. Elle rejouera plusieurs fois dans cette mythique salle parisienne,

« Gravity at last », l’album de la sérénité

En 2007, Ayo qui vit avec le chanteur de reggae Patrice et pour qui la musique est une thérapie, décide de s’installer à New York mais est vite déçue par la maison de disques américaine avec laquelle elle travaille. En effet, elle obtient plus de concerts par ses propres moyens que cette dernière. Le mois de septembre 2008 voit la sortie de « Gravity at last » (l’équilibre enfin), l’album de la maturité et de la sérénité pour cet artiste qui a vécu une enfance chaotique en Allemagne à cause de sa mère, « heroïnowoman » toujours absente du domicile familial. Nourri de ses expériences scéniques et beaucoup plus rythmé que « Joyful », « Gravity at last » est enregistré analogiquement en « live » en cinq jours aux Bahamas, dans un studio qui a reçu le regretté Bob Marley. Début 2010, elle est invitée par Youssou Ndour pour un duo dans « Africa dream again », un titre de l’album reggae de l’artiste sénégalais.

« Billie Eve » : l’album de la renaissance

En 2011, après une grave dépression, Ayo revient à la vie avec « Billie Eve », le nom de sa fille à naître. Un album aux couleurs pop-rock, soul et reggae. Enregistré à New York en compagnie de quelques instrumentistes de renommée internationale (Craig Ross, le guitariste de Lenny Kravitz et Gail Ann Dorsey, le bassiste de David Bowie) du slammeur Saul Williams, et à Paris avec Mathieu Chedid présent à la guitare sur deux titres, « It Hurts » et « Real Love », cet album rend hommage à Michael Jackson dans le titre « I want you back ».

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Nago Seck

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