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“Né le 8 août 1995 au Cameroun, la chanteuse Bailly Larinette Tatah aka Blanche Bailly développe de l’afro-pop ou de l’afro-fusion, intégrant du mangambeu, une musique et une danse orignaires de sa région de Banganté, en pays bamiléké à l’Ouest du pays. 2015 marque son entrée officielle dans la scène musicale en tant que chanteuse-compositrice, notamment avec son single intitulé "Killa", une chanson produite par AyoBeatz, artiste et producteur londonien.”

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Groupes scolaires et chorales chrétiennes

Après avoir mené ses études primaires à l’école Sacred Heart à Kumba (région du Sud-Ouest) elle déménage ensuite pour la France à l’âge de douze ans. Son parcours scolaire est ensuite sanctionné par l’obtention d’un baccalauréat de série L. A travers des passages dans des groupes scolaires et chorales chrétiennes, elle commença à soigner ses compétences vocales et ses performances en chant.

Démarche artistique

En 2015, Blanche Bailly collabore sur la piste « Bruce Lee » avec Julz, Rawf K et AmaFru. Sa détermination au travail et son style particulier lui donnent peu peu la reconnaissance de ses pairs.

Kam We Stay

L’année 2016 confirme son évolution. Elle crée son propre label BB Records, et revient cette fois-ci avec une nouvelle composition, « Kam We Stay », où elle dénonce le concubinage appelé « le vient-on-reste » dans le jargon camerounais, encourageant ainsi les couples à s’unir de manière conventionnelle. Blanche Bailly souhaite utiliser sa musique pour défendre des causes féminines multiples : autonomisation et entreprenariat de la femme africaine, respect des valeurs sociales etc.

Mimbayeur

2017 marque un tournant extraordinaire dans la carrière de Blanche Bailly. Après les singles « Killa » et « Kam We Stay », elle se lance un nouveau challenge celui de pénétrer véritablement le marché de la musique urbaine camerounaise avec son single intitulé « Mimbayeur », sorti au mois de mai 2017.

En collaboration avec une autre étoile de la musique urbaine connue sous le nom de Mink’s, ce titre qui connaît de plus en plus un succès a traversé les frontières du Cameroun jusqu’à s’étendre à l’international. « Mimbayeur » s’est approprié la phrase d’un hit « Njomba no be marred » de l’artiste camerounaise Nicole Mara pour en faire un véritable refrain repris en chanson et en cœur par tous ses fans.

« Mimbayeur » relate la frustration d’une femme qui, au sortir d’une relation amoureuse ravageuse avec son concubin, est traitée de tous les noms. Elle décrit aussi la complexité de la vie de couple et des divers calculs d’intérêt qui en caractérisent la grande majorité dans la société actuelle. Ce duo et scénario entre Blanche Bailly et Mink’s restent un moment à couper le souffle qu’on ne retrouve généralement que dans les clips étrangers. C’est ainsi que la chanson « Mimbayeur » a été longtemps plébiscitée par des millions de fans à travers les médias au point d’en devenir une référence sur les réseaux sociaux et d’atteindre plus d’un million de vues sur la page youtube de l’artiste.

Dinguo

En octobre 2017, Blanche Bailly dévoile « Dinguo », son nouveau single en prélude de la sortie de son EP prévue pour 2018. « Dinguo » décrit avec passion les sentiments qu’elle a envers un homme. En effet, ce dernier la rend « dinguo ». Elle décrit avec attention les details de son ressenti envers lui . Elle se pose la question, à savoir : « Which kind juju you use for ma head? » (« Quelle charme as-tu utilisé pour me rendre dingue? »). Et il va falloir la soigner, d’où l‘expression : « Na caterpillar go move me for here ». Bailly exprime son ressenti lorsqu’on est attrapé par le virus de l’amour.

Bon-Bon

« Bon-Bon », le nouveau single sorti le 2 avril 2018, est une chanson qui interpelle l’homme et son rapport à la femme. Entretenir une relation forte demande beaucoup d’attention, de dévotion à l’autre. « Bon-Bon » invite à une rétrospective personnelle et aide à la construction d’un environnement affectif fort et rassurant qui renforce les liens et le sentiment amoureux. Et pour dire non à cette fourberie continuelle, on comprend bien que madame réponde en disant « je ne suis pas ton bonbon ».

*Source : https://www.blanchebailly.com/

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À propos de l'auteur

Nago Seck

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