L’ékonting est constitué d’une caisse de résonance (table d’harmonie) faite d’une calebasse d’environ 40 cm de diamètre et recouverte généralement d’une peau de chèvre ou de biche fixée par des punaises.
Un manche en bois cylindrique et effilé, d’environ 2,5cm de diamètre et 1 à 1,10 m de long selon l’utilisateur et la résonance désirée, traverse de part en part la calebasse. Sur ce manche sont attachées 3 cordes en boyau passant sur un petit chevalet, et fixées par des lanières de cuir qui traversent la calebasse.
De nos jours, certains artistes l’utilisent dans les musiques modernes, avec parfois des cordes en nylon (fil de pêche).
Parmi les praticiens de l’ékonting, considéré comme l’ancêtre du banjo, on compte Adama Sambou, Aliou Diatta, Ekona Diatta, Sana Ndiaye, Daniel Laemouahuma Jatta, Moussa Diatta, Abdoulaye Diallo, Elisa Diédhiou, Daniel Laemou Ahuma Diatta, Bouba Diédhiou, Jean « Kangaben » Djibalen, et bien d’autres encore…
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