L’Armée, l’Eglise et le jazz
Ce compositeur prolifique qui a signé des titres célèbres comme » Mandume « , » Humbi dos Umbundos » et » Nvula dos kimbundo » est un conteur de l’histoire du pays et évolue dans le riche répertoire national aussi bien que dans des registres plus cosmopolites. Avec André Mingas, Waldemar Bastos et Carlos Burity, il a contribué à l’édification d’un son nouveau en Angola dans les années 1990.
Originaire de Luanda, Filipe Mukanga s’est d’abord formé dans les chorales des églises méthodistes puis a découvert les richesses musicales d’Angola au sein de l’Armée avant de se passionner pour les Beatles, Ray Charles, Charles Aznavour et le jazz. Chanteur mais aussi auteur compositeur, il exploite bientôt la poésie et les harmonies de la musique umbundu, kwanyama et kimbundu. Il adapte et compose des sembas, des kabetulas, des kilapandas et des rebitas.
Paris et le Brésil
Sa carrière musicale débute dans la ville de Huambo puis le jeune artiste s’offre quelques passages à la radio nationale avant de s’installer à Paris où sa voix et ses talents de compositeurs seront reconnus par des artistes africains comme Papa Wemba et Cesaria Evora qui le sollicite comme compositeur. En 1995, il signe l’album Kianda ki anda chez Lusafrica avec à la direction musicale Boncana Maiga. Celui que Filipe Zau, son complice musical appelle » M. Dissonance » pour l’originalité de ses arrangements a également composé avec ce dernier l’opérette » Le Chant de la Sirène » sorti deux ans plus tard. Devenu populaire au Brésil, il sera reconnu par de nombreux artistes dont Djavan et Flora Purim qui reprennent certains de ses titres.
Filipe Mukenga et le SIDA
En 2004, dans un club de Lisbonne , des artistes angolais décident de lui rendre hommage dans un spectacle intitulé » Un blues pour Mukenga « . Y participent de jeunes talents comme D.Kikas, Té Macedo, Paulo Pakas, Maninho Teixeira Daniel Nascimento mais aussi des artistes confirmés dont Marabu, Tavinho Laguna, Juca Delgado.
En compagnie d’artistes angolais (Carlos Burity, Paulo Flores, Carlitos Vieira Dias, as Gingas, Dog Murras et l’orchestre « Banda Maravilha ») et brésiliens (Maurício Mattar, Alcione, Martinho da Vila, Elba Ramalho, Daniela Mercury, Iveti Sangalo), il a participé à Rio de Janeiro, Brésil , en janvier 2005 au spectacle musical intitulé: « Brésil-Angola, Unis Contre le Sida », pour recueillir de fonds destinés aux victimes du Vih/Sida.
L’Armée, l’Eglise et le jazz
Ce compositeur prolifique qui a signé des titres célèbres comme » Mandume « , » Humbi dos Umbundos » et » Nvula dos kimbundo » est un conteur de l’histoire du pays et évolue dans le riche répertoire national aussi bien que dans des registres plus cosmopolites. Avec André Mingas, Waldemar Bastos et Carlos Burity, il a contribué à l’édification d’un son nouveau en Angola dans les années 1990.
Originaire de Luanda, Filipe Mukanga s’est d’abord formé dans les chorales des églises méthodistes puis a découvert les richesses musicales d’Angola au sein de l’Armée avant de se passionner pour les Beatles, Ray Charles, Charles Aznavour et le jazz. Chanteur mais aussi auteur compositeur, il exploite bientôt la poésie et les harmonies de la musique umbundu, kwanyama et kimbundu. Il adapte et compose des sembas, des kabetulas, des kilapandas et des rebitas.
Paris et le Brésil
Sa carrière musicale débute dans la ville de Huambo puis le jeune artiste s’offre quelques passages à la radio nationale avant de s’installer à Paris où sa voix et ses talents de compositeurs seront reconnus par des artistes africains comme Papa Wemba et Cesaria Evora qui le sollicite comme compositeur. En 1995, il signe l’album Kianda ki anda chez Lusafrica avec à la direction musicale Boncana Maiga. Celui que Filipe Zau, son complice musical appelle » M. Dissonance » pour l’originalité de ses arrangements a également composé avec ce dernier l’opérette » Le Chant de la Sirène » sorti deux ans plus tard. Devenu populaire au Brésil, il sera reconnu par de nombreux artistes dont Djavan et Flora Purim qui reprennent certains de ses titres.
Filipe Mukenga et le SIDA
En 2004, dans un club de Lisbonne , des artistes angolais décident de lui rendre hommage dans un spectacle intitulé » Un blues pour Mukenga « . Y participent de jeunes talents comme D.Kikas, Té Macedo, Paulo Pakas, Maninho Teixeira Daniel Nascimento mais aussi des artistes confirmés dont Marabu, Tavinho Laguna, Juca Delgado.
En compagnie d’artistes angolais (Carlos Burity, Paulo Flores, Carlitos Vieira Dias, as Gingas, Dog Murras et l’orchestre « Banda Maravilha ») et brésiliens (Maurício Mattar, Alcione, Martinho da Vila, Elba Ramalho, Daniela Mercury, Iveti Sangalo), il a participé à Rio de Janeiro, Brésil , en janvier 2005 au spectacle musical intitulé: « Brésil-Angola, Unis Contre le Sida », pour recueillir de fonds destinés aux victimes du Vih/Sida.
Sylvie Clerfeuille
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