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“Née en Angola, en Afrique australe, la kizomba qui signifie "fête" en kimbundu (langue populaire angolaise) est dérivée du semba, ancêtre de la samba brésilienne. Appelée le "tango africain", la kizomba est un rythme cadencé et une danse caractérisée par sa sensualité proche du zouk antillais... ”

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Appelée le « tango africain », elle a d’abord été popularisée dans les pays lusophones (Cap Vert, Mozambique, Guinée Bissau, São Tomé e Príncipe, Portugal, Brésil) puis dans le reste du monde.

La kizomba que l’on retrouve dans des pays lusophones et proche de certains rythmes comme la coladeira et le funana capverdiens est aussi inspiré par le zouk antillais et toute la jeunesse danse au son de Malavoi, de Gazolin et de Kassav’ qui y fait une tournée triomphale en 1985. Des jeunes musiciens reprennent des éléments de ces musiques – beat , claviers – et inventent la kizomba qui détrône le semba dans les discothèques. La kizomba est l’équivalent du cabo-love capverdien nommé aussi cabo-zouk (ou cola-zouk ou cap-zouk) et de la tarraxinha ou tarrachinha (danse érotique angolaise). La kizomba existe dans quatre styles : angolais, capverdien, bissau-guinéen et portugais.

La kizomba est popularisée à partir des années 1970 en Europe par des artistes et groupes comme Eduardo Paim (un des pionniers considéré par certains comme le père du genre), Bonga, Mario Rui Silva, Cabo Verde Show, Tabanka Djaz, Sidó, Super Mama Djambo, Naka Ramiro, Paulo Flores, Yvon Paris, Tony Neves, Cobiana Jazz, Nkassa Cobra et tant d’autres encore… Il gagne en popularité dans les années 1980/1990 adopté par des artistes de toute l’Afrique lusophone.

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Nago Seck

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