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“Initiée très tôt au chant et à la musique lors des veillées et cérémonies officielles de la famille royale à laquelle elle appartient, Florida Uwera, exilée en Italie, est souvent accompagnée par le célèbre cithariste burundais Karekesi. Initiated in singing and music at vigils and ceremonies of the royal family which she belongs to , Florida Uwera, exiled in Italy, is often accompanied by famous cithariste Karekesi from Burundi.”

Rwanda – Chants de cour à l’Inanga et chants populaires

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la passion des musiques de cour

Née à Mutandi, Florida Uwera côtoie dans son enfance les grands joueurs d’inanga (une cithare à cuvette de la région) tels que Karekezi, Kayonga, Ruzamba ainsi que des musiciens pygmées twa comme Rujindiri, son neveu Médard Namaganya et le grand père de ce dernier, Gicunatiro. Elle s’intéresse également à la pop et compose dès l’âge de quatorze ans des chansons de variété. Mais, sa passion pour la poésie et les musiques de cour va l’emporter. Elle interprète des chants destinée à l’écoute attentive ou indilimbo (chants d’apaisements, chants d’amour, chants d’éloge) ainsi que des chants plus rythmés destinés à la danse (imbyino, ibishongoro, gusbagirira) .

Exil

Forcée de fuir la première vague de massacres en 1959, elle s’exile au Zaïre puis au Burundi à partir de 1964 et y fonde de 1966 à 1976 une troupe folklorique. Elle forme de jeunes musiciens comme Charles Kalisa et rencontre le grand guitariste Munzenze, le danseur Butare et son frère Oswald Nkuranga qui l’aide à enrichir son lexique rwandais sur le plan poétique.
Installée plus tard en Italie, elle commence à se produire en Europe dans les années 1980. et notamment à la Maison des musiques du monde à Paris en 1985 dans le cadre du Festival «~Souffles d’Afrique~» dont elle est l’artiste phare. A passion for Court Music

Born in Mutandi, Florida Uwera has been influenced during her childhood by major inanga players (a zither of the region) as Karekezi, Kayonga, Ruzamba, Rujindiri, his nephew Médard Namaganya and Medard’s grandfather, Gicunatiro. She was also interested in pop and composed at the age of fourteen pop songs. But her passion for poetry and court music prevailed. She interpreted indilimbo (songs to listen carefully) or (soothing songs, love songs, praise songs ) and more rhythmic songs to dance (imbyino, ibishongoro, gusbagirira).

Exile

Forced to flee the first wave of massacres in 1959, she moved to Zaire and in 1964 to Burundi where she led from 1966 to 1976, a folk troupe. She trained young musicians like Charles Kalisa and met the great guitarist Munzenze, dancer Butare and his brother Oswald Nkuranga who helped her to enrich her lexicon of Rwanda poetry.
Later based in Italy, she began to perform in Europe in the 1980’s. In 1985, she was the flagship artist of «~Souffles d’Afrique Festival~» in Paris.

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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