Les Ambassadeurs de l’Ibedex
Née le 9 mars 1956 à Parakou, au Nord du Bénin, une région proche du Sahel, Aina Sanni Dim Aissatou, de son vrai nom, grandit dans le Borgou et fait ses études secondaires à Bawéra et à N’Dali. Cette fille d’un artisan d’ethnie Goun et d’une mère Batonou se passionne très tôt pour le chant et les musiques traditionnelles du pays (Fo Kpai et Teke des Batonou, Sinsinnou, Aské des Dandis et Kao des Vodoun). Baptisée Kiri pour sa petite taille, elle travaille en 1978 au sein du groupe textile l’Ibetex à Parakou puis intègre l’orchestre de l’entreprise, les Ambassadeurs de l’Ibetex.
Ignin Mindassan
Elle y restera jusqu’en 1981 puis se produit en 1982 sous le nom de Kiri Kanta dans une salle de cinéma de Parakou imposant sa voix aux accents sahéliens. Elle tourne pendant trois ans dans divers orchestres de Cotonou (Tohon Stan, Sagbohan Danialou) avant de devenir en 1989 chanteuse au sein de l’Orchestre National du Niger. En 1990, elle s’installe au Togo et collabore avec Afia Mala («~Télescopie~») puis enregistre l’année suivante au Bénin son premier album, «~Ignin Mindassan~» explorant le patrimoine musical béninois.
Carrière internationale
Sa participation au Festival Ouidah 92 est suivi d’une tournée en Allemagne en 1993 où elle enregistre son second album «~Contrat abeni~» (Voix d’Afrique). En 1995, la chanteuse se produit au Nigeria et est élevé au grade de chevalier dans l’Ordre du Mérite du Président Nicéphore Soglo. Kiri Kanta va alors enchaîner les concerts au pays et à l’étranger (Masa 97, VI° sommet de la Francophonie , concert à Cotonou en compagnie de Papa Wemba, tournée en Afrique de l’Ouest en 1996 (Guinée, Burkina Faso et Mali) dont un concert mémorable en compagnie de Toumani Diabaté le 11 Mai 1996. En 2000, son troisième album, Simbori 2000 remet au goût du jour une danse traditionnelle exécutée par les jeunes filles au clair de lune.
Les Ambassadeurs de l’Ibedex
Née le 9 mars 1956 à Parakou, au Nord du Bénin, une région proche du Sahel, Aina Sanni Dim Aissatou, de son vrai nom, grandit dans le Borgou et fait ses études secondaires à Bawéra et à N’Dali. Cette fille d’un artisan d’ethnie Goun et d’une mère Batonou se passionne très tôt pour le chant et les musiques traditionnelles du pays (Fo Kpai et Teke des Batonou, Sinsinnou, Aské des Dandis et Kao des Vodoun). Baptisée Kiri pour sa petite taille, elle travaille en 1978 au sein du groupe textile l’Ibetex à Parakou puis intègre l’orchestre de l’entreprise, les Ambassadeurs de l’Ibetex.
Ignin Mindassan
Elle y restera jusqu’en 1981 puis se produit en 1982 sous le nom de Kiri Kanta dans une salle de cinéma de Parakou imposant sa voix aux accents sahéliens. Elle tourne pendant trois ans dans divers orchestres de Cotonou (Tohon Stan, Sagbohan Danialou) avant de devenir en 1989 chanteuse au sein de l’Orchestre National du Niger. En 1990, elle s’installe au Togo et collabore avec Afia Mala («~Télescopie~») puis enregistre l’année suivante au Bénin son premier album, «~Ignin Mindassan~» explorant le patrimoine musical béninois.
Carrière internationale
Sa participation au Festival Ouidah 92 est suivi d’une tournée en Allemagne en 1993 où elle enregistre son second album «~Contrat abeni~» (Voix d’Afrique). En 1995, la chanteuse se produit au Nigeria et est élevé au grade de chevalier dans l’Ordre du Mérite du Président Nicéphore Soglo. Kiri Kanta va alors enchaîner les concerts au pays et à l’étranger (Masa 97, VI° sommet de la Francophonie , concert à Cotonou en compagnie de Papa Wemba, tournée en Afrique de l’Ouest en 1996 (Guinée, Burkina Faso et Mali) dont un concert mémorable en compagnie de Toumani Diabaté le 11 Mai 1996. En 2000, son troisième album, Simbori 2000 remet au goût du jour une danse traditionnelle exécutée par les jeunes filles au clair de lune.
Sylvie Clerfeuille.
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