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“De père burundais et de mère congolaise, Maïsha Mustafa a grandi au Burundi bercé par la rumba congolaise et la musique des Grands Lacs. Suite à sa rencontre avec Lucky Dube, il adopte le rastafarisme. Dans son album, Mama, Maisha Mustafa fusionne musiques d'Afrique centrale et musique des Grands Lacs. ”

Rumba congpolaise et soukouss

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De père burundais et de mère congolaise, Maïsha Mustafa naît à Kamenge en 1978, un quartier des plus chauds de la capitale burundaise connu pour ses nombreux cabarets et ses dancings baignés par la rumba congolaise et le soukouss.

Imboneza et Kidum

Dès l’âge de 8 ans, il accompagne Guillaume, le chef de l’orchestre Imboneza aux répétitions du groupe et quatre ans plus tard. croise Bédin, compositeur et leader du groupe Electric Power, qui lui apprend à jouer de la guitare et à lire des partitions musicales. A son contact, Maïsha Mustafa côtoie le milieu musical de Bujumbura dont Kidum.

Un artiste engagé

A la mort du président Ndaday, Maïsha Mustafa approfondit ses compositions et ses textes de plus en plus engagés exprimant sa vision de la société burundaise. En 1995, la guerre pousse le jeune artiste à l’exil. Maïsha s’installe de l’autre côté de la rive du lac Tanganyika, à Uvira au Zaïre (actuel Congo, RDC) où il rencontre de grands artistes burundais.

Cikangalikaci

A son retour au pays, il participe à plusieurs groupes dont le Jazz Band de Baby John, le Lion Band et d’autres puis s’installe au Rwanda voisin où il séjourne cinq ans : suite à sa rencontre avec le reggaeman sud-africain Lucky Dube, il adopte le rastafarisme. A son retour au Burundi en 2005, le jeune artiste
se produit à l’intérieur du pays dans le cadre d’un projet de lutte contre le SIDA. Son titre «Cikangalikaci», cri d’alarme adressé à la jeunesse burundaise sorti en 2007 est son premier tube , devient un grand succès. Dans son album, Mama, Maisha Mustafa fusionne musiques d’Afrique centrale et musique des Grands Lacs.

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Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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