Le mapouka est remis au goût du jour en 1989 par Emmanuel Avi et son groupe Nigui Saff (du (nom de son village), adepte d’un mapouka original et d’une danse moins provocante. Ils seront nommés Meilleur groupe de danse traditionnelle aux Koras Awards à Sun City en Afrique du Sud en 1999, présidée par Miriam Makeba.
Le mapouka revu et corrigé par la génération des années 2000 est caractérisé par une danse très érotique (à la limite du X) consistant, pour les filles comme Les Tueuses, à onduler du bassin de manière provocante. Certains le considèrent comme pervers, d’autres comme facteur de libération sexuelle. La même année, la Radio Télévision Ivoirienne décide de censurer un clip de mapouka de la formation Génération Mot à Mot dont les danses sont jugées indécentes par le directeur.
De nos jours, le mapouka, adopté dans divers pays d’Afrique et à Haïti, est intégré dans des musiques urbaines jouées avec batterie, basse, guitare, claviers, harmonica…
Parmi les adeptes de mapouka, on peut citer Les Youlés, Génération Bouala, Les Tueuses, Ambiance Fusion, Eramo Fusion, Les Panthères du Mapouka, Les Héritiers du Bandama, Les Noyous, Mandou System, Nigui Nanou, Khuntha & Sixko, Nikwess, Taboth Cadence et bien d’autres encore…
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.