Dans sa vision, Ndima se propose de promouvoir et sauvegarder le patrimoine culturel des peuples autochtones Aka menacé de disparition, en mettant en valeur à travers des spectacles et rencontres diverses, les artistes Aka, leurs danses et chants polyphoniques (que l’on peux comparer au célèbre yodle suisse avec pour point commun un certain type d’effet de voix harmonique). Ces Chants, méconnus de part sa grande diversité, favorisent par le biais de ceux-ci le rapprochement des peuples.
Les pygmées ou plutôt les « P.A. » (Peuples autochtones)
Traditionnellement nomades, les pygmées qui sont aujourd’hui en voie de sédentarisation. Ils habitent les forêts équatoriales d’Afrique, entre l’océan Atlantique et les Grands Lacs, vivant notamment de chasse et de cueillette. Les populations pygmées sont composées de différents groupes tels que les Mbuti, les Baka, les Aka…
Ils préfèrent l’appellation « P.A. » (Peuples autochtones) au mot « Pygmées ».
Moaka na Ndima
Grâce à l’association Regard aux Pygmées de Sorel Eta Okanandok, dont l’un des buts est de promouvoir et faire connaître la culture pygmée, le groupe Ndima enregistre l’album « Moaka Ba Ndima » (L’homme et la forêt), soutenue par l’Unesco.
En effet, lors de leur participation au 4éme Fespam à Brazzaville en 2003, le groupe Ndima a retenu l’attention de M. Koïchiro Matsuura, Directeur Général de l’Unesco, grâce auquel ce CD a pu être édité.
« Moaka na Ndima » permet d’explorer la beauté et la complexité des chants polyphoniques et de l’art instrumental pygmée, comme celui du mbéla, un arc musical ayant l’étonnante singularité d’également servir à la chasse. Au-delà du talent des musiciens de Ndima, ces enregistrements témoignent de la volonté de la jeune génération pour sauvegarder et promouvoir le patrimoine musical qui rythme toutes les étapes et les activités de sa vie sociale et spirituelle.
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