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“Molokai constitue après Le voyageur et Emotion le troisième opus de la trilogie produite par Realworld, le label de Peter Gabriel. A reinterpretation of Papa Wemba' past vocal glories, Molokaï reaches even further back to his childhood. Deeply influenced by his adopted mother's vocation as a pleureuse (professionnal mourner), Papa Wemba here strips down to vocal basis, making his a capella debut on “Excuse me”.
Source : Molokai sleeve. ”

Molokai

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Le titre «~Excuse me~», a capella, puise dans les racines vocales de Papa Wemba, sous l’influence de sa mère, pratiquant les chants de pleureuse (en ton mineur) dans les enterrements et chantant dans les églises. Un album dépouillé où Papa Wemba laisse toute sa dimension à sa voix aigue, riche en mineures elle aussi, une voix que l’on rapproche volontiers de celle d’Otis Redding, son idole. Produit par l’anglais John Leckie (The Fall, The Verve, Stone Roses), Molokai laisse entendre une musique plus internationale.
Le nom de l’album fait référence au groupe cosmopolite qu’il a constitué en 1993 pour cette aventure avec Real World, et à ce «~village~» que Papa Wemba a créé dans les faubourgs de Kinshasa, à l’instar de la république de Kalakuta de Fela. Il s’est en effet intronisé chef coutumier de Molokaï, lui imposant ses propres règles de vie et d’habillement dont le port obligatoire du béret.

Titres : 1. Excuse Me; 2. Zero; 3. Bakwetu; 4. Image; 5. If the Children Cry; 6. Sakana; 7. Shofele; 8. M’Fono Yami; 9. Epelo; 10. Awa Y’okeyi; 11. Esclave. Molokaï is the name of the  » village ~  » Papa Wemba created in the suburbs of Kinshasa and of which he claims himself the traditional chief, imposing his own rules of life and clothing of which the compulsory bearing of the beret.

Tracklisting : 1. Excuse Me; 2. Zero; 3. Bakwetu; 4. Image; 5. If the Children Cry; 6. Sakana; 7. Shofele; 8. M’Fono Yami; 9. Epelo; 10. Awa Y’okeyi; 11. Esclave.

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Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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