Neuf ans après leur premier opus, 2 Gun Taan (2003), Bat’haillon Blin D résiste et revient avec une conscience renforcée d’avoir traversé quelques années d’engagements, de combats, de présence sur la scène sénégalaise et au-delà.
Avec leur second album, Résistants, ils appellent leurs compatriotes à :
« Résister, apprendre à être solide. Résister au temps, autant qu’aux usures de la vie, aux événements, aux départs.
Résister aux médisances, aux rumeurs, au mépris.
Résister : se construire par les obstacles,
Résister : devenir constant,
Résister : s’obstiner dans le travail, s’attacher à ce qui nous a fait,
Résister : croire toujours à la puissance hip hop ».
Résister à la passivité, à la résignation, au sommeil.
Résister à la destruction de soi et des autres, rester vrai ».
Bat’haillon Blin D y dénonce les aspects négatifs du pays de la « téranga » (l’hospitalité en français), le Sénégal, considéré comme la première démocratie africaine : la corruption, la pollution, la saleté, les voitures surchargées… Et y rendent hommage aux »Héros » africains, comme les Sénégalais Cheikh Ahmadou Bamba (1853–1927) et Léopold Sédar Senghor (1906-2001), le Ghanéen Kwame Krumah (1909-1972), le Capverdien Amilcar Cabral (1924-1973), le Burkinabé Thomas Sankara (1949-1987) ou encore le Sud-africain Nelson Madiba Mandela (1918-2013), etc.
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