L’assiko (pied ancré au sol) est une expression qui vient des mots bassa « assi » tiré de « isi » (la terre, le sol) et « ko » (pied), d’où la signification « pied au sol ».
Un pagne autour de la taille, pieds nus et à même le sol, les danseurs traditionnels d’assiko rivalisent de créations : tout en continuant leurs roulements de hanches, ils posent des bouteilles sur leurs têtes, s’accroupissent ou font des acrobaties. Quant au rythme accompagnant le chant, il est donné originellement par une guitare à la technique de jeu particulière et une percussion faite d’une bouteille vide sur laquelle on frappe à l’aide d’une fourchette.
Electrifié par « le sorcier de la guitare » Jean Bikoko Aladin, l’assiko est popularisé d’abord par Bernard Dikoumé (guitare) et Medjo Menson Jacob (griot et joueur de mvet). Bien plus tard, plusieurs artistes ou groupes le porteront sur la scène internationale, avec orchestration moderne (guitare, basse, batterie, claviers, cuivres…) : Asta Djimbé Ngo-Oun Touk, Sam Babe, Samson Chaud Gars, Anny Gold, Anathole Duro, Mongo Mbea, Viviane Etienne, Paul Balomog, Fleur Devault, Kilama, Kon MBogol, Nella, Kristo Numpuby, Défense et bien d’autres encore…
L’assiko, appelé ailleurs ashiko, est pratiqué dans plusieurs autres pays d’Afrique : Sénégal (Gorée), Ghana, Sierra Leone, Liberia, Nigeria.
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