La formation
Batuko Tabanka est composé par plus d’une vingtaine de femmes, chanteuses, danseuses : Antonina de Cangas, Antonina de San Cibrao, Ivone, Fafá, Beba, Isabel, Dezidéria, Ilda, Mariazinha, Chuca, Morena, Ilisa, Pachuca, Gali, Lopez, Gusma, Numete, Linsaja, Katuka, Mascu, Canlita, Comato, Belita, Santinha.
Le batuque
Le batuque est une musique jouée par un groupe de femmes, « les batucadeiras ». A l’origine, le batuque s’exécutait au son du tambour et du cimboa, une vielle monocorde d’origine soudanaise encore joué par Manu Mendi. Comme le finaçon, le batuque est un des rythmes les plus africains de l’archipel. Il s’agit de chœurs de femmes battant les mains et utilisant des pagnes (batuko) enveloppés dans du plastique et serrés entre leurs cuisses comme percussions.
La tabanka
La tabanca, d’origine guinéenne, est un genre musical du Cap-Vert, en Afrique de l’Ouest. C’est aussi une manifestation culturelle et une association d’entraide mutuelle. À l’origine, les seigneurs mus par une ferveur chrétienne donnaient congé à leurs esclaves et toléraient ces fêtes comme un symbole de la libération de l’homme. Mais elles étaient considérées comme des fêtes de nègres. La tabanca est surtout pratiquée à Santiago, dans les villes de Praia (Achada Grande, Achada de Santo António, Várzea), à Assomada et à São Jorge.
Djunta mô
En 2009, Batuko Tabanka sort « Djunta mô », un projet qui remonte en 2006, quand les membres du label PAI Música écoutent pour la première fois le groupe Batuko Tabanka. C’est alors que la productrice Abada décide d’initier un projet discographique conjoint avec cette formation. Cet opus est enregistré avec plusieurs artistes capverdiens, espagnols, portugais et brésiliens, dont Vadu, Ntoni Denti d’Oro, Nacia Gomi, Jon Luz et Tcheka.
[…] an après sa participation à l’album en 2009, « Djunta mô » du groupe féminin Batuko Tabanka, Vadu meurt dans un accident de la route survenu le 12 janvier 2010 sur l’île de Santo […]