Ben Nodji

Séga et Salegy

Ses nombreuses collaborations avec divers artistes de l’Océan Indien lui permettent de s’enrichir mélodiquement et rythmiquement : il maîtrise aussi bien les sonorités comoriennes que le séga (Maurice, Réunion) ou le salegy (Madagascar).

Ben Nodji en France

Dans les années 1970, Ben Nodji quitte son pays natal pour la France où il espère devenir footballeur professionnel mais ce vœu ne sera jamais exaucé… Il se tourne alors vers la philosophie qui le passionne et redécouvre le chant au début des années 1990, une passion nourrie depuis l’enfance. Il prend bientôt des cours de solfège et de guitare classique et en  2001, fait ses débuts professionnels comme chanteur, accompagné à la guitare par Bruno Fromentot.

Son parcours

L’artiste comorien tourne bientôt dans les clubs et les cafés-concerts d’île de France et auto-produit en 2004 son premier album, « Voilà l’histoire », arrangé par le compositeur-pianiste Michel Melcer. Cette première œuvre laisse entendre des chansons en swahili ou en français évoquant des thèmes comme l’exil et le brassage des peuples, soutenues par des rythmiques folkomor, relevées par des lignes de guitare soul, afro-blues et parfois même de l’afro-funk.

En 2006, sa rencontre avec le guitariste Ganya enrichit sa musique qui prend des couleurs afro-jazz et reggae. Invité la même année par L’AMECE (Assemblée Mondiale des Elus et Citoyens pour l’Eau) dans le cadre d’un colloque organisé au Parlement Européen à Strasbourg, le duo interprète le morceau « Pas gaspiller… l’eau », devant des délégations du monde entier. L’année suivante, le duo est engagé par le SEDIF, une association spécialisée dans les questions d’intégration  pour la clôture de son colloque au Campus du Solboch de l’Université Libre de Bruxelles.

En 2009, accompagné par Michel Melcer (basse, chœurs, enregistrements, mixage) et Dossou (djembé), Ben Nodji enregistre « L’avenir nous sourira », un deuxième album fidèle à son style folkomor.

* Photos: source : www.myspace.com/bennodji