En 1959, Elizabeth Raliza et l’Association Folklorique de la Côte Est lance le salegy moderne avec le titre «~Viavy Rose~», le plus gros tube du genre.
«~Originaire du Nord, Nord-Ouest, il était traditionnellement joué avec des flûtes, un accordéon diatonique et des valihas. Le chant utilise le cri des bouviers à travers la plaine. Le salegy sera popularisé par Freddy Ranarison, Valoava, un accordéoniste de Tamatava et Los Matadores, un orchestre de Diego Suarez~», explique Eusebe Jaojoby.
Très dansant (il utilise le 6/8), le salegy est également influencé par les musiques africaines. Les malgaches écoutent alors la rumba congolaise de Franco. Kelly Rajarison, parti enregistrer à Nairobi ramène le watcha watcha ou benga du Kenya. Installés à Tana, Lulu Masilela et Massian, deux saxophonistes des townships qui malgachisent leurs noms et travaillent comme musiciens de studio, introduisent également le «~jive~» sud africain.
Dans les années 1980, le rythme est ensuite popularisé par des artistes comme Tianjama surnommé le «~maître du salegy~», Eusèbe Jaojoby, le «~roi du salegy~», Njakatiana qui a voulu édifier un « salegy national », Lôla, Poopy, Tiana, Ndondolah & Tahiry, Brillante et le groupe Tselatra qui tentera de lancer le « rock-salegy ». Suivent dans les années 1990 Mily Clément, Feon’ala, Ninie, etc…
Dans les années 2000, l’émergence de jeunes talents issus du Nord contribue au maintien de la popularité du salegy . Din Rotsaka, Wawa, Fandrama, Koezy et Vaiavy Chila imposent un salegy puissant et énergique, d’autres comme Jerry Marcoss, Lego, Lianah, Dah’Mama proposent un style plus mélodique.
Sources :
Itw Jaojoby par Sylvie Clerfeuille, Antananarivo, mars 1994.
Itw Famille de Comarmont, Studio Mars, Antanarivo, Mars 1994.
«~Vingt ans après les princes du salegy~», Hernan Rivelo, L’Express de Madagascar, 29 janvier 2008. In 1959, Elizabeth Raliza’s Association Folklorique de la Côte Est founded modern salegy music with “ Viavy Rose “, the biggest hit of this style. Salegy took off in a big way, carring through into the 1980s with hits by Mily Clement, Feon’ala, Ninie and the « king of salegy » Eusèbe Jaojoby. “Salegy originated in the northwest of the country, and was traditionnally played with flutes, a diatonic accordion and valihas. It was popularized by Freddy Ranarison, Valoava, an accordionist from Tamatave, and Los Matadores, a group from Diego Suarez “, Jaojoby explains. The highly danceable 6/8 salegy rhythm is clearly influenced by African music.
The salegy became very popular in the eighties thanks to Eusèbe Jaojoby, the king of the salegy, Tianjama, the master of salegy, Njakatiana », Lôla, Poopy, Tiana, Ndondolah & Tahiry, Brillante and the group Tselatra who launched a new style, the « rock-salegy ».
In the 1990s, new talents appeared : Mily Clément, Feon’ala, Ninie, etc…
In the 2000s, a new generation of artists from the North of Madagascar contributed to maintain the popularity of the salegy : some like Din Rotsaka, Wawa, Fandrama, Koezy and Vaiavy Chila privileged a rhythmic version of the salegy, others like Jerry Marcoss, Lego, Lianah, Dah’Mama chose a more melodic version.
Sources :
Itw Jaojoby by Sylvie Clerfeuille, Antananarivo, March 1994.
Itw Famille de Comarmont, Studio Mars, Antanarivo, March 1994.
«~Vingt ans après les princes du salegy~», Hernan Rivelo, L’Express de Madagascar, January, 29th, 2008.
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