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“La biguine, musique et danse des musiciens noirs antillais, serait apparue à la fin du XIXè siècle en Guadeloupe, dans les Antilles. Pour certains le nom viendrait du verbe anglais "to begin" (commencer), et pour d’autres du verbe "embéguiner" (aguicher, enticher, exciter…).”

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Née de la fusion de la « kalenda » ou « calenda » ou « calinda » (danse importée d’Afrique par les esclaves noirs), du gwo ka guadeloupéen (musique guadeloupéenne jouée avec le tambour « ka »), du « bélé » (chant, musique, danse, instrument martiniquais) et de la polka européenne, la biguine, chantée en créole, est donnée à ses débuts par des tambours « ka », « mas » et « bélé » piano, violon, la clarinette, le banjo et le violoncelle, instruments auxquels sont venus se greffer le saxophone, la contrebasse, la batterie.

Il existe trois formes de biguine : la biguine de rue jouée notamment pendant le carnaval, la biguine de bal et la biguine de salon. D’abord concurrencée par le compas haïtien, la biguine commence à décliner avec l’apparition d’un de ses dérivés, le zouk.

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Nago Seck

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