Censure culturelle
Ce rythme et cette danse, comme plusieurs autres manifestations culturelles brésiliennes, étaient mixtes, recevant des influences, principalement de la culture noire. Souffrant ainsi de répression pendant des siècles, le carimbo allait même être interdit dans la capitale Belém, criminalisé en 1880 par le gouvernement, prétextant que c’est « un trouble à l’ordre public ».
Renaissance du carimbo
Au cours des dernières décennies, le carimbo est réapparu comme musique régionale et comme l’une des principales sources rythmiques (matrice traditionnelle) de genres contemporains tels que la « lambada » et « tecnobrega ». L’expression culturelle s’est également répandue dans la région nord – est du Brésil, et actuellement elle est étroitement associée aux festivités religieuses.
Patrimoine culturel immatériel du Brésil
Le carimbo est devenu patrimoine culturel immatériel du Brésil en septembre 2014, approuvé à l’unanimité par le Conseil d’administration de l’Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional (IPHAN), l’Institut du patrimoine historique et artistique national.
Mestre Verequete, la référence
Le 26 août, le centenaire du chanteur et compositeur Augusto Rodrigues, surnommé Mestre Verequete, est célébré. Il fut l’un des musiciens importants du rythme, en raison de sa trajectoire axée sur la composition de chansons dans le style « pau e corda » (ou carimbo racine), en gardant le schéma de production de rythme traditionnel. Ainsi, en 2004, en raison du centenaire et en reconnaissance de la contribution musicale de Verequete, cette date a également été considérée dans la municipalité de Belém do Pará comme la « Journée municipale du carimbo ».
Le 3 novembre, en mémoire de la mort de Mestre Verequete, est célébrée chaque année à cette date la « Journée de l’État de carimbó » dans l’État du Pará.
ùSource: wikipedia
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