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“Vedette du makossa camerounais, Alexandre Douala aka Douleur Douala ou Douleur est un auteur-compositeur et chanteur. Cet artiste surnommé “le lion du makossa” ou “le prince du Ngosso” explore divers autres styles musicaux : ngosso blues, assiko, zengué, ndombolo, reggae, esséwé, afro-pop…”

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Né dans le canton de Deïdo à Douala (Cameroun), Alexandre Douala est d’abord influencé par son cousin Sammy Njonjy, guitariste spécialiste d’ambass-baie. Après des études d’électricité, il se lance dans la musique et se produit d’abord au club de son père dans le quartier Bonantonè, à Deïdo.

Soutenu par le batteur Ebeny Donald Wesley puis par le compositeur, arrangeur et guitariste Toto Guillaume (producteur de son premier album Lambo La Tamba, en 1983), Alexandre Douala explore divers autres styles du pays, dont l’esséwé, un style des Sawa du littoral pratiqué lors des veillées funèbres. En 1984, il sort Nkumbele, puis, en 1986, Wake Up Africa, et, en 1988, Beneground, des albums chantés en douala (sa langue) et qui connaîtront tous un réel succès.

Ses textes profonds évoquent des sujets de société comme l’immigration, la paix et l’apartheid. (“Travailleur immigré”, “Mali Charter”, “Wake up Africa”, “Musango”). Après une traversée du désert de 10 ans, Douleur revient sur la scène en 1996 en sortant l’album Benyengen Ba, suivi, en 1997, de Fureur, puis, en 1998, de Armageddon. En 2003, il est élu “Meilleur artiste d’Afrique centrale” aux Kora Awards en Afrique du Sud, avec la chanson « Gloire aux femmes » de l’album C’est magique, paru en 2002. Il tourne en Europe et se produit notamment en Italie en 2007. Il faudra attendre 2012, dix ans après C’est magique et un break volontaire, pour entendre Nguila Moto – Lion Man (“L’homme lion” en douala), un opus explorant toute une diversité de rythmes du terroir (makossa, ngosso blues, assiko, zengué ou esséwé).

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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