Du quartier Sambizamba, bastion de la résistance populaire à tous les pouvoirs, Elias Dia Kimuezu fit monter le son des batuques, percussions angolaises. C’est au début des années 50. Il compose, chante et joue du bate bate avec le groupe des ouvriers de l’usine textile et devient un des grands interprètes de la musique luandaise faisant entendre le son des musiques kimbundus jusqu’au coeur du système colonial. Il chante des kabetulas, des kazukutas, des sembas et excelle dans le lamento. Dans la tradition des chants des bessanganas, il fait vibrer l’émotion des sentiments et des images poétiques en kimbundu. Avec «~Os Gingas~» dans les années 60, ses musiques parviennent jusqu’aux portes de la ville blanche. Ses sembas, sembas-merengues, rumbas et «~lamentos~» sont surtout accompagnés de percussions (tumbas, puita – ancêtre de la cuica-, dikanza) avec parfois une guitare. Il chante aussi le kabekuta, rythme de carnaval luandais.
A l’indépendance, on lui voue un immense respect. Les paroles de ses compositions font chatoyer les images et les sons du kimbundu aux oreilles d’une jeune génération qui vont enraciner ses traditions musicales dans cette langue maternelle qu’elle ne domine pas. . Il fut le premier artiste populaire angolais à enregistrer pour le producteur portugais Valentim de Carvalho. Plus de quinze ans de silence discographique se sont écoulés jusqu’à «~Xamavu~» produit à Lisbonne avec des musiciens de la jeune génération.
Source : Jaquette Angola 70, texte Jorge Macedo.
Du quartier Sambizamba, bastion de la résistance populaire à tous les pouvoirs, Elias Dia Kimuezu fit monter le son des batuques, percussions angolaises. C’est au début des années 50. Il compose, chante et joue du bate bate avec le groupe des ouvriers de l’usine textile et devient un des grands interprètes de la musique luandaise faisant entendre le son des musiques kimbundus jusqu’au coeur du système colonial. Il chante des kabetulas, des kazukutas, des sembas et excelle dans le lamento. Dans la tradition des chants des bessanganas, il fait vibrer l’émotion des sentiments et des images poétiques en kimbundu. Avec » Os Gingas » dans les années 60, ses musiques parviennent jusqu’aux portes de la ville blanche. Ses sembas, sembas-merengues, rumbas et » lamentos » sont surtout accompagnés de percussions (tumbas, puita – ancêtre de la cuica-, dikanza) avec parfois une guitare. Il chante aussi le kabekuta, rythme de carnaval luandais. A l’indépendance, on lui voue un immense respect. Les paroles de ses compositions font chatoyer les images et les sons du kimbundu aux oreilles d’une jeune génération qui vont enraciner ses traditions musicales dans cette langue maternelle qu’elle ne domine pas. . Il fut le premier artiste populaire angolais à enregistrer pour le producteur portugais Valentim de Carvalho. Plus de quinze ans de silence discographique se sont écoulés jusqu’à » Xamavu » produit à Lisbonne avec des musiciens de la jeune génération.
Source : Jaquette Angola 70 texte Jorge Macedo
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