Membre de l’ethnie Xhosa, Enoch Sontonga, enseignant pendant 8 ans à l’école méthodiste de Nancefield, près de Johannesburg, écrit en 1897 la musique, la première partie et le refrain de Nkosi Sikelel iAfrica pour ses élèves (1897). La même année, il composa la musique. Le chant est joué pour la première fois en public lors de l’ordination d’un pasteur de l’église méthodiste en 1899 et est popularisé par la chorale de l’école à Johannesburg et dans la région du Natal.
Nkosi Sikelel iAfrica
La chanson « Nkosi Sikelel iAfrica », hymne du Congrès national africain à partir de 1925 et hymne national en Tanzanie et en Zambie, connait un grand succès auprès du public noir d’Afrique du Sud. Sa notoriété augmente notamment après avoir été joué par la chorale de l’institut Ohlange de John Dube, lors de la création du South African Native National Congress en 1912.
Adopté par l’ANC, la chanson d’Enoch Sontonga est complété de plusieurs paragraphes en xhosa en 1927 par le poète Samuel Mqhayi. Tous les paragraphes de la chanson furent publiés pour la première fois en 1929.
Enoch Sontonga n’est plus
Enoch Sontonga meurt le 18 avril 1905 et est enterré à Braamfontein. Oublié par la suite, sa tombe est finalement localisée en 1995 et classée monument historique le 24 septembre 1996.
Les honneurs
L’ordre national du mérite sud-africain a été attribué à titre posthume à Enoch Sontonga et remis a sa petite-fille, Ida Rabotape.
Dans la foulée de la célébration des 20 ans de démocratie et de la Journée du patrimoine en Afrique du Sud, Le Cap oriental a rendu hommage à Enoch Sontonga, avec l’inauguration à Port Elisabeth du mémorial qui lui est dédié.
Laissez un commentaire
Vous devez être logged in pour poster un commentaire.