En 1987, Sorry Bamba sort « Le tonnerre dogon », un album évoquant la cérémonie déambulatoire et cosmogonique célébrée tous les soixante ans par les habitants de Bandiagara. Dans ce disque, il renouvelle les messages, dénonce les mariages forcés et décrit les marchandages honteux dont les filles sont l’objet (“Kanuba”) et rend hommage aux totems séculaires (“Mayel”), un titre enregistré initialement en 1979.
Sorry Bamba
Né le 20 mars 1938 à Mopti, au Mali, Sorry Bamba a transformé la musique dogon traditionnelle en un style moderne et dansant, chantée en quatre langues (dogon, bozo, bambara et peul). Celui que l’on surnomme le « musicien dogon » a largement contribué, avec l’aval des anciens, à populariser sur la scène internationale la musique de son peuple grâce à ses qualités d’auteur-compositeur, arrangeur, interprète et multi-instrumentiste (percussion, flûte, trompette).
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