Les funérailles et “dama” sont célèbrés surtout de février à avril. L’ensemble musical est composé de voix et de percussions diverses : la calebasse, le grand tambour, le petit tambour, le tamani (talking drum ou tambour d’aisselle) et le sifflet. Les voix se répartissent en plusieurs catégories : le soliste qui entonne le chant et les choeurs qui le reprennent à l’unisson. Un par un, les masques de bois peints de couleurs vives, ornés de cauris et d’étoffe sortent et forment un cercle avant que l’un d’eux ne vienne occuper le centre pour une danse acrobatique. Tour à tour, défilent les chasseurs, l’antilope, le lapin, le buffle, les kanaga, les échassiers… Il s’agit de l’un des spectacles les plus impressionnants au monde.
On retrouve des Dogons dans le nord du Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.
Un artiste comme Sorry Bamba a contribué à moderniser et à populariser ce genre musique sur la scène internationale dans les années 1970, surtout à la sortie de son album Sorry Bamba du Mali : Yayoroba en 1977. Il y intègre des sonorités jazz, soul ou funk, mais fidèle à la rythmique dogon, chantée en bambara : “Plusieurs années de recherches auront été nécessaires pour transformer cette musique traditionnelle en un style moderne et dansant”, dit-il.
* Source : http://www.dogoncountry.com/
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