Le lokolé est fait d’un tronc d’arbre évidé muni d’une ou de plusieurs fentes sur laquelle on frappe à l’aide de deux baguettes en bois pour obtenir des sons aigus ou graves. Grâce à la puissance de sa résonance, il était utilisé traditionnellement comme téléphone et servait à transmettre des messages d’un village à l’autre. Cette fonction première fait qu’on l’appelle aussi « tambour parleur » ou « transmetteur ». De nos jours, on retrouve le lokolé dans les musiques d’orchestration moderne.
Grâce à la puissance de sa résonance, il était utilisé traditionnellement comme téléphone et servait à transmettre des messages d’un village à l’autre. Il a été réhabilité dans les années 1960/1970 à l’occasion de la politique d’authenticité prônée par Mobutu. Certains artistes et groupes l’ont réintroduit dans des orchestrations : Yoka Lokole, The Fania All Stars (Mavuela Somo et Bozi Boziana) et Isifi Lokolé, Viva La Musica (Papa Wemba) ou encore Les Tambours de Brazza (Jean-Emile Biayenda). Suivront plusieurs autres groupes comme Swédé Lokolé, basé à Abidjan (Côte d’Ivoire) et connu internationalement dans les années 1990.
On retrouve le lokolé dans d’autres pays d’Afrique comme le Nigeria.
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