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“Découverte par Liceu Vieira Dias et Ngola Ritmo, Lourdes Van Dunem reste une des grandes voix de la musique angolaise. Ex-member of Ngola Ritmo, led by semba pioneer Liceu Vieira Dias, Lourdes Van Dunem is considered as one of the greatest female singer of Angola. ”

So Why?

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L’aventure Ngola Ritmos

Née en 1935 dans une famille de la petite bourgeoisie angolaise, Lourdes Van Dunem se voit interdire par son père de parler le kimbundu. «~Découverte~» par son cousin, Liceu Vieira Dias, la toute jeune fille chante au sein du célèbre groupe Ngola Ritmos à la fin des années 1940 imposant son timbre exceptionnel dans cette formation pionnière.

Un symbole d’émancipation

A l’arrestation de Liceu Vieira Dias par le pouvoir portugais en 1959 (il sera déporté au Cap-Vert), Lourdes forme un trio avec Belita Palma et Conceiçao Legot. Elle apprend le kimbundu, écrit, compose (Monami, Nga Sakidila, Uxidi) et chante avec divers groupes : Os Kiezos, Os Jovens do Prenda, Ngongo Ya Biluka. Une des rares artistes femmes de la la scène angolaise, à une époque où le statut des femmes n’est pas à l’émancipation, Lourdes travaille à la radio et devient un modèle pour nombres de jeunes artistes. En 1975, elle est défigurée dans un incendie et se mure dans le silence.

So Why ?

C’est en 1997, à l’occasion de l’enregistrement de l’album So Why ? au profit de la Croix Rouge en compagnie de Youssou N’dour, Papa Wemba, Jabu Khanyile, Lagbaja et Lucky Dube, qu’elle effectue son grand retour. Elle y interprète le titre  » Angola  » chanté en Kimbundu qui appelle les africains à s’unir et place le respect au dessus de toutes les valeurs humaines.
Présente sur la série des compilations Angola (60, 70, ) produites par la maison française Buda, elle participe en 2002, à l’Ambassade d’Angola à Washington DC , à la fête de réconciliation qui signe la fin de plus de 30 ans de guerre civile. Accompagnée d’un groupe de danseuses, Tia Lourdes comme la nomment affectueusement les Angolais chante pour l’occasion quelques uns de ses plus célèbres morceaux , dont «~Búzio~», «~Ngongo ya Biluka~», «~África~», «~Twenza Wê~», «~Uxidi et Mwa Belela~».

Hommage

En 2003, son pays organise un hommage à son oeuvre et à son talent et l’année suivante, elle participe au programme « Manha de Domingo » de la Radio Nationale angolaise réunissant des plasticiens, des écrivains et des musiciens transmettant leurs talents et leurs expériences à des jeunes artistes. A cette occasion, Lourdes Van-Dunem a, décidé de monter à son domicile  » Inzo Kulonguessa », (Maison d`apprentissage), un atelier de montage de décoration florale destiné à initier les jeunes à différentes formes d’artisanat. Née en 1935 dans une famille de la petite bourgeoisie angolaise, Lourdes Van Dunem se voit interdite par son père de parler le kimbundu. Découverte par son cousin, Liceu Vieira Dias, elle chante au sein du célèbre groupe Ngola Ritmos à la fin des années 1940 imposant son timbre exceptionnel dans cette formation pionnière. ,A l’arrestation de Liceu en 1959, Lourdes forme un trio avec Belita Palma et Conceiçao Legot. Elle apprend le kimbundu, écrit, compose (Monami, Nga Sakidila, Uxidi) et chante avec divers groupes : Os Kiezos, Os Jovens do Prenda, Ngongo Ya Biluka. Une des rares artistes femmes de la la scène angolaise, à une époque où le statut des femmes n’est pas à l’émancipation, elle travaille à la radio et devient un modèle pour nombres de jeunes artistes. En 1975, elle est défigurée dans un incendie et se mure dans le silence.
C’est en 1997, à l’occasion de l’enregistrement de l’album So Why ? au profit de la Croix Rouge en compagnie de Youssou N’dour, Papa Wemba, Jabu Khanyile, Lagbaja et Lucky Dube, qu’elle effectue son grand retour. Elle y interprète le titre  » Angola  » chanté en Kimbundu qui appelle les africains à s’unir et place le respect au dessus de toutes les valeurs humaines.
Présente sur la série des compilations Angola (60, 70, ) produites par la maison française Buda, elle participe en 2002, à l’Ambassade d’Angola à Washington DC , à la fête de réconciliation qui signe la fin de plus de 30 ans de guerre civile. Accompagnée d’un groupe de danseuses , tia lourdes comme la nomment affectueusement les angolais chante pour l’occasion quelques uns de ses plus célèbres morceaux , dont « Búzio, Ngongo ya Biluka, África, Twenza Wê, Uxidi et Mwa Belela. En 2003, son pays organise un hommage à son oeuvre et à son talent et l’année suivante, elle participe au programme « Manha de Domingo » de la Radio Nationale angolaise réunissant des plasticiens, des écrivains et des musiciens transmettant leurs talents et leurs expériences à des jeunes artistes. A cette occasion, Lourdes Van-Dunem a, décidé de monter à son domicile  » Inzo Kulonguessa », (Maison d`apprentissage), un atelier de montage de décoration florale destiné à initier les jeunes à différentes formes d’artisanat.

Sylvie Clerfeuille

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

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